Auteur d'une saison délicate, Harisson Marcelin ne sera resté qu'une seule saison aux Girondins de Bordeaux avant de repartir.

Les Girondins de Bordeaux poursuivent progressivement le dégraissage. Toujours dans le flou total concernant son futur proche, le club aquitain est provisoirement rétrogradé en Nationale 1, en attendant un verdict définitif attendu le 22 juillet, une fois que la situation concernant l'entrée au capital du Fenway Sports Group.

Harisson Marcelin, symbole de l'année noire des Girondins

Pour le moment, seuls des départs s'effectuent au compte-gouttes. Entre les retours de prêt et la vente attendue de Zuriko Davitashvili, plusieurs élément vont ou ont déjà quitté la Gironde. Et c'est également le cas de Harisson Marcelin. Débarqué de Monaco librement l'été dernier, sa venue était vue d'un bon œil. Malgré des blessures fréquentes, son potentiel laissait entrevoir de belles perspectives. Mais ce nouveau départ a viré au fiasco total. Au milieu d'une saison déprimante, il est rapidement devenu l'un des symboles du manque de sérénité affolant de la défense.

Comme son gardien Rafal Straczek, il aura multiplié les bourdes, ce qui l'a progressivement totalement écarté de la rotation. En fin de saison, Albert Riera a ainsi préféré aligner plusieurs néophytes (Mathys Angely, Jean Grillot…) à sa place. Il aura finalement disputé seulement 21 rencontres avec le club bordelais, sans laisser un souvenir impérissable aux fans locaux.

Écarté dès la reprise, il n'avait pas intégré le groupe pour le début de la préparation. Courtisé par le Beitar Jérusalem, il va donc rejoindre le club israélien, les deux clubs s'étant entendus. A 24 ans, il s'agira de sa deuxième expérience à l'étranger suite à ses deux saisons passées au Cercle Burges (2020-2021 et 2022-2023), en Belgique.