Première course, et première médaille d'or pour l'équipe de France aux Mondiaux Biathlon 2025. Mais sur une piste compliquée, tout aurait pu très vite basculer dans l'autre sens, la faute à une vilaine chute de Julia Simon, qui a entraîné la Suédoise avec elle. Simple coup de malchance ou réclamation en vue ? 

Ce mercredi  12 février était donné le coup d'envoi des Mondiaux Biathlon 2025, du côté de Lenzerheide, en Suisse. Au programme, le relais mixte. Bonne nouvelle, l'équipe de France a conservé sa couronne planétaire, survolant les débats.

Seule ombre au tableau, la chute de Julia Simon au bout de quelques secondes de course seulement, en qualité de première relayeuse. La Tricolore s'est déséquilibrée toute seule, pas aidée par une piste difficilement skiable. Entraînant dans sa chute la Suédoise Anna Magnusson. La Suède, cinquième sur la ligne d'arrivée, ne s'en est jamais vraiment remise. Et après ?

“Pas l'impression d'avoir fait d'erreur”, Julia Simon “gênée”

Au micro de La Chaîne L'Équipe, Julia Simon est revenue à chaud sur cet incident de course :

“Je suis gênée. J'ai un petit sourire nerveux là, honnêtement. Je suis un peu partagée. Je suis contente d'avoir tenu la baraque malgré cette chute qui m'a mis un énorme coup, je ne savais plus où j'habitais. Je n'ai pas l'impression d'avoir fait d'erreur, on a discuté, on n'est pas d'accord, mais ce sont des choses qui arrivent. J'ai l'impression de leur avoir mis des bâtons dans les roues.“

Bien évidemment, la Française n'est pas responsable du tour de pénalité concédée par Hanna Oeberg dans la foulée, ce qui a en partie coûté le podium aux Suédois. Mais l'aînée des sœurs Oeberg a peut-être voulu rattraper le temps perdu et tenté le tout pour le tout, en vain.

De quoi redouter une réclamation ? “Je ne pense pas, je n'espère pas. Je pense que ça fait partie du sport“, soufflait, à chaud, Julia Simon. Nul doute qu'il y aura de l'orage dans l'air vendredi, à l'occasion du sprint féminin, seconde course au menu de ces Championnats du monde 2025 de Biathlon. Pour les hommes, il faudra patienter jusqu'à samedi. Un sprint qui marquera notamment l'entrée en matière de Quentin Fillon-Maillet, absent ce mercredi.