Nove Mesto 2024 : Johannes Boe fait son mea culpa
Hier mercredi, la première course des Championnats du monde Biathlon 2024 a vu la France remporter le relais mixte, au nez et à la barbe de la Norvège, pourtant grande favorite de l'épreuve. Le leader de cette équipe norvégienne, Johannes Boe, a concédé qu'il n'avait pas aidé ses coéquipiers comme il se doit.
Nove Mesto 2024 : la France se pare d'or, la Norvège décevante deuxième
Bien évidemment, décrocher une médaille d'argent sur des Championnats du monde de Biathlon n'est pas à la portée de tous. Mais cette breloque décernée à la Norvège, hier mercredi soir, sur le relais mixte de Nove Mesto, avait un petit goût amer. Au regard de la composition d'équipe (les frères Boe, Karoline Knotten et Ingrid Tandrevold), les Norvégiens étaient en droit de rêver d'une médaille d'or et d'un titre de champions du monde d'entée. Il n'en a rien été, avec 45,2 secondes de retard sur l'équipe de France à l'arrivée, malgré le tour de pénalité concédé par Justine Braisaz-Bouchet. Johannes Boe, lui, assumait pleinement sa part de responsabilité.
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Championnats du monde Biathlon 2024 : Johannes Boe plaide coupable
“Cela ne lui ressemble pas du tout. Il perd même du terrain sur la piste, ce qu’on n’a presque jamais vu auparavant dans une course de relais.” Ces propos, signés Tarjei Boe, au sujet de son frère Johannes, se passeraient presque de commentaires. Loin d'être dominant sur les skis, auteur de trois pioches sur le tir debout, le plus jeune des frères Boe n'a pas aidé la Norvège à remonter la pente sur ce relais mixte des Mondiaux. C'est simple, il s'est élancé avec 16,7 secondes de retard, il a rendu le relais à Karoline Knotten avec 28,8 secondes à rattraper.
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“Ce qui s’est passé, c’est simplement une mauvaise attaque et trop de mouvements (sur le pas de tir, NDLR). Ce n’était pas nécessaire. Je me trouvais rapide (sur les skis), mais j’allais aussi vite que les autres. Je peux faire mieux que cela, et quand je me revois sur le pas de tir, j’aurais dû faire autrement. C’est peut-être la nervosité des championnats… Je ne sais pas.” Une nervosité à vite mettre au placard, alors que le sprint masculin est prévu ce samedi. Johannes Boe aura alors à cœur de défendre son titre de champion du monde. Y parviendra-t-il ?