Alors qu'il a quasiment dit adieu à tout espoir de qualification pour la prochaine Ligue des champions, l'Olympique Lyonnais est plus que jamais sous la menace d'une rétrogradation administrative en Ligue 2. Néanmoins, du côté de l'OL, l'espoir demeure.

En moins d'un mois, Lyon est passé de l'euphorie à la déprime. D'abord, il y a eu cette folle soirée d'Old Trafford, où l'OL tenait fermement sa qualification pour les demi-finales de la Ligue Europa, avant de s'écrouler en quelques minutes face à Manchester United. Puis, en Ligue 1, deux défaites en trois journées ont réduit à néant les chances des Gones de se qualifier pour la prochaine Ligue des champions.

Une double claque sportive, qui pourrait s'accompagner d'une très mauvaise nouvelle cet été. En effet, la DNCG suit toujours de très près la santé financière du club de John Textor. Après une interdiction de recrutement prononcée l'hiver dernier, c'est carrément une rétrogradation administrative en Ligue 2 qui pend désormais au nez de l'Olympique Lyonnais.

“La DNCG joue sa réputation”, l'OL dans de sales draps ?

Hier lundi déjà, nous évoquions un possible départ de John Textor de l'Olympique Lyonnais en fin de saison. Un départ volontaire, ou forcé par le fonds ARES Management, qui avait en partie financé le rachat de l'OL. Interrogé par nos confrères d'Eurosport, Vincent Chaudel, fondateur de l’Observatoire du Sport Business, assure que l'homme d'affaires américain est dos au mur :

“Il faut soit qu'il libère des joueurs, soit qu'il libère des actifs, soit que les actionnaires remettent la main à la poche. Lors de son plan exposé à la DNCG en janvier, John Textor avait dit qu’il allait vendre ses parts à Crystal Palace. Ce n'est pas fait. Il avait dit qu’il allait boucler des ventes au mercato. Il en a réalisé, mais pas tant que ça. Il avait dit qu’il allait entrer à la bourse à New York pour pouvoir recapitaliser. Il ne l’a pas fait. Tout cela va inquiéter encore plus la DNCG qui joue un peu sa réputation sur ce dossier-là.“

Le spécialiste affirme aussi qu'une “qualification en Ligue des champions aurait apporté 30 à 40% de ce que l’OL devait assurer devant la DNCG“. Et qu'il faudrait vendre plus de la moitié de l'effectif pour rentrer dans les clous. Mission impossible, surtout en très peu de temps. Autrement dit, soit de l'argent frais est réinjecté, soit Lyon peut clairement se préparer à une saison de Ligue 2.