Septième de Ligue 1 à deux journées de la fin, l'Olympique Lyonnais devrait louper de peu une qualification pour la prochaine Ligue des champions. Une issue aux conséquences dramatiques pour l'OL de John Textor ?
Celle-là, elle fait mal. Hier dimanche, Lyon a concédé sa dixième défaite de la saison, la deuxième en l'espace de trois journées, à domicile face à un RC Lens qui n'avait plus rien à craindre ni à espérer de ce sprint final. Au-delà de son classement (7e), l'OL a surtout laissé Strasbourg, le LOSC et l'OGC Nice prendre trois longueurs d'avance.
Ce qui, à deux petites journées de la fin de cette saison 2024-2025 de Ligue 1, sonne presque déjà comme un échec dans la course à la qualification pour la prochaine Ligue des champions. Désormais, il faudrait un improbable concours de circonstances pour voir les Gones jouer la C1 à la rentrée. Un coup dur de plus, quelques jours après l'incroyable élimination de la Ligue Europa à Manchester United. Et ce n'est peut-être pas terminé.
Une fin à la bordelaise pour l'OL ?
Outre la déception sportive, l'Olympique Lyonnais va surtout se voir privé d'un très gros chèque réservé aux participants de la Ligue des champions 2025-2026. Quand on connaît la situation financière dans laquelle se trouve l'OL, avec une dette qui a doublé depuis l'arrivée de John Textor à sa tête, on se dit que ce chèque aurait été important, pour ne pas dire capital.
Car aujourd'hui, on parle carrément de l'avenir d'un club mythique du Championnat de France. À l'image des Girondins de Bordeaux, pour ne citer que l'exemple le plus récent, l'OL va-t-il voir sa menace de rétrogradation mise à exécution par la DNCG cet été ? C'est bien possible.
Bien évidemment, Rayan Cherki pourrait rapporter gros lors du prochain mercato. De son côté, Georges Mikautadze ne manque pas de sollicitations, en Serie A italienne notamment. En parallèle, le Général Alexandre Lacazette, en fin de contrat, devrait s'en aller et alléger la masse salariale du club. Mais tout ceci pourrait être insuffisant pour éviter le pire. En attendant, il reste deux “finales” pour y croire.