L'affaire a tout d'une histoire à dormir debout mais les faits semblent véridiques comme le rapporte le club ukrainien, le SC-Dnipro. Adversaires du Panathinaïkos dans le cadre d'un tour préliminaire de qualification à la prochaine phase de groupe de la Ligue des Champions, les Ukrainiens auraient été victimes d'un empoisonnement en Grèce qui les aurait évidemment bien handicapés à la veille du match retour entre les deux équipes. Affiche qui devait déterminer l'adversaire que devra affronter l'Olympique de Marseille lors du barrage pour accéder à cette phase de poule, c'est un revirement de situation de dernière minute qui pourrait frapper le Panathinaïkos dans le cadre de la plainte déposée auprès de l'UEFA par le club ukrainien.

Quelles conséquences pour l'Olympique de Marseille?

Si pour le moment, il semble complexe d'imaginer l'UEFA capable, grâce au témoignage du club ukrainien, de prouver qu'un présupposé empoisonnement ou intoxication volontaire a bien eu lieu, il reste la possibilité d'envisager que le club grec soit sous la menace d'une enquête de l'instance européenne. Dans le cas de figure le plus probable qui est celui d'un statu quo avec la situation actuelle, l'Olympique de Marseille devrait bien affronter le Panathinaïkos à deux reprises lors de la confrontation en aller-retour sur les deux prochaines semaines.

Dans le scénario peu probable qui verrait les joueurs ukrainiens être capables de démontrer l'intoxication alimentaire supposément réalisée par les Grecs, il y aurait alors fort à parier que le club de Dnipro pourrait prendre la place de l'adversaire qui l'a éliminé sportivement sur le terrain ce mardi soir et ainsi disputer le tour de barrage face à la formation phocéenne.

De manière générale et sans préjuger des faits commis, il ne fait aucun doute que l'UEFA devrait rapidement réagir à l'information dévoilée ce matin pour prendre ou non des sanctions envers le club grec.