Au terme d'un match d'un faible niveau où l'on a vu deux équipes qui semblaient tétanisées par l'enjeu, Palmeiras est venu à bout de Santos grâce à un but de Breno Lopes dans les arrêts de jeu. C'est la deuxième fois que le club soulève ce trophée, après 1999.

Un match haché, avant la délivrance 

La première période débute sur un rythme tranquille, les deux équipes se regardant dans le blanc des yeux. Les 5000 invités donnent de la voix malgré le faible spectacle proposé. La mi-temps arrive et aucun tir cadré n'est à signaler. Pire, en contrepartie, les fautes se sont enchainées (35 au total) pour casser les contre-attaques. Luiz Adriano n'arrivait pas à profiter de son imposant physique pendant que Gabriel Menino n'a pas fait parler ses qualités techniques (0 dribble tenté). Un 0-0 logique à la mi-temps entre Santos et Palmeiras. La deuxième période ne pouvait être pire.

Au retour des vestiaires, Palmeiras revient avec des meilleures intentions de jeu, mais Santos met le pied sur le ballon. Le premier changement n'intervient qu'à la 73e minute. À 5 minutes de la fin du temps règlementaire, l'entraineur de Palmeiras Abel Ferreira décide de faire rentrer Breno Lopes. Une énième échauffourée se déroule sur le rectangle vert, Cuca (le coach de Santos) est exclu et 8 minutes de temps additionnel sont annoncées. Kaio Jorge, le prodige de Santos est contraint de céder sa place avant la délivrance. Nous jouons la 99e minute, Rony est sur l'aile droite et adresse le centre de la dernière chance. Arrive alors Breno Lopes qui, d'une tête rageuse propulse le cuir au fond des filets. Palmeiras l'emporte 1-0 et soulève le trophée dans une euphorie totale.

 

 

Palmeiras est donc sur le trône d'Amérique du Sud pendant un an. La compétition sera très vite de retour le 17 février (sous réserve d'évolutions de la crise sanitaire). Les hommes d'Abel Ferreira ont gagné un ticket pour le Mondial des Clubs au Qatar, qui réunit tous les ans les vainqueurs des compétitons continentales.