Formule 1

Quel est le coût pour devenir pilote de Formule 1 ?

Discipline automobile la plus populaire au monde, la Formule 1 fait rêver tous les amateurs de sports automobiles. Mais combien cela coûte-t-il pour devenir pilote ? Réponse à cette interrogation.

Ce n'est pas un secret, le sport automobile est l'un des, voire le sport le plus coûteux, au monde. Il faut dire que les machines affrétées pour les compétitions sont de plus en plus poussées, et donc de plus en plus onéreuses. Plus la catégorie est réputée, plus les sommes engagées sont conséquentes. C'est notamment le cas en Formule 1.

Le talent, mais aussi l'argent

Le championnat du monde le plus populaire est en constant développement, ce qui rend le coût des engagements pour les écuries toujours plus élevé. Pour les pilotes, cela est également le cas, et l'on vous propose de voir étape par étape combien cela peut coûter.

Avant de pouvoir espérer prendre un jour part à un Grand Prix du calendrier F1, et toucher le salaire d'un pilote de F1. Cela commence à la base par le karting, qui permet de déceler de futurs grands potentiels dès le plus jeune âge. Tous les plus grands y sont passés, dont Max Verstappen. Rien qu'à ce niveau, les sommes à engager sont conséquentes, et estimées à 200 000€ pour une seule année.

En sachant que les jeunes pilotes effectuent plusieurs années sur le circuit, progressant aux niveaux nationaux, continentaux puis mondiaux, les budgets peuvent rapidement exploser en fonction des déplacements, et des moyens engagés sur la mécanique.

Un million de dollars pour une saison de F3 !

Puis, il faut ensuite gravir les échelons un à un, à partir de la Formule 4. Chaque catégorie apportant son lot de technologies et de compétitivité supplémentaires, les frais sont constamment haussés. Il y a trois ans, dans Motorsport, le directeur de l'écurie Mercedes Toto Wolff, avait d'ailleurs vivement critiqué le système actuel, tout en faisant le détail des sommes folles à engager :

“Une bonne saison de karting coûte 250 000$, une saison de F4 environ 500 000$ , et pour une saison de F3, il faut compter un million.”

Une fois ces niveaux de Formule atteints, on retrouve principalement deux types de pilotes. D'un côté, il y aura ceux qui ont réussi à se hisser à ce niveau grâce à leur talent, et ont été débauchés par les grosses structures du paddock, comme Ferrari, Mercedes ou Red Bull.

Une fois lié à une écurie de ce calibre, le pilote n'a alors plus à se soucier des frais engagés en course puisqu'il seront assurés par le constructeur. Mais il y a aussi également de nombreux pilotes payants, qui s'appuient sur leur force financière pour ouvrir des portes.

Devenir pilote de Formule 1, ça coûte combien ?

En effet, la Formule 1 coûte cher, et certaines équipes dépendent du sponsoring. Pour des écuries comme Haas, ou même un historique comme Sauber, la présence d'un pilote apportant dans ses bagages des sponsors est vitale. L'objectif étant de l'associer à un grand espoir, comme ce que souhaite mettre en place cette même écurie Sauber, pour prendre la place de Valtteri Bottas. Plusieurs pilotes de la grille actuelle sont d'ailleurs directement concernés.

Sur la sellette chez Red Bull, Sergio Perez avait vu son entrée en F1 facilitée, comme ce fut le cas aussi pour Yuki Tsunoda ou Lance Stroll. Cela a parfois offert des scènes cocasses puisque certains pilotes furent parfois propulsés sans réelle légitimité. L'exemple le plus récent reste Nikita Mazepin, auteur de 21 Grands Prix désastreux chez Haas, en 2021.

Plus concrètement, le coût à engager peut varier, mais est estimé à plusieurs millions d'euros. En fonction des compétitions disputées, mais aussi du nombre d'années à bourlinguer sur les différents circuits, la somme oscille dans une fourchette comprise entre 3 et 8 millions. Par exemple, avant de s'installer en F1, un Carlos Sainz aurait engagé plus de 4 millions en cumulant les participations à des championnats variés (F4, F3, Formule BMW, Formule Renault 3.5…).

Vous l'aurez compris, afin de percer jusqu'en Formule 1, il faut énormément de talent, mais aussi beaucoup d'argent. Ou du moins, la capacité à s'attirer des sponsors solides pour couvrir le maximum de frais.

Suiveur assidu de sport au sens large, je partage ma passion depuis une dizaine d'années peu importe le terrain ! Basket, hockey sur glace, cyclisme, tir, escrime, je consomme tout ce qui se présente avec gourmandise.

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