Qui dit nouvelle année civile, dit deuxième partie de saison et par extension, c'est l'heure d'un bilan pour le Stade De Reims. Actuellement 6ème, à la mi-saison avec 28 points, cette saison semble mieux embarquée que l'an dernier. (crédit photo: lequipe.fr)
Résumé de la première partie de saison :
Reims est une équipe qui a mis du temps à revenir dans l'élite du football français. Relégué en Ligue 2 en 2016, il faudra attendre la nomination de David Guion au poste d'entraîneur pour voir le SDR remonter en Ligue 1, lors de la saison 2017 – 2018. Depuis, cette équipe alterne entre bon et moins bon. Bon, puisque Reims est l'une des équipes qui encaisse le moins de but d'Europe, avec le PSG, avec 10 buts encaissés. Bon puisque l'on compte 50% de victoires à l'extérieur (4 matchs sur 8), un stat qui pourrait être mieux, mais qui est tout de même prometteuse. Bon puisque l'on compte 28 points (7 victoires, 4 défaites, 7 nuls), soit deux de plus que l'an dernier, avec un match en retard. Bon puisque les Marnais sont à 10 clean-sheets, un chiffre qui vient gonfler la stat de l'équipe qui concède le moins de buts. Et enfin, bon car Reims, c'est une équipe qui résiste aux têtes d'affiche de la Ligue 1 comme l'OM, le PSG, Saint-Étienne ou encore l'OL. A contrario de ces têtes d'affiche, et en moins bon, Reims manque de constance. La preuve après avoir battu Marseille au Vélodrome (0-2), Reims est allé faire match nul contre Strasbourg et a perdu contre Brest (1-0). Moins bon car Reims est une équipe quelque peu indisciplinée, notamment avec Alaixys Romao (7 jaunes et 1 rouge), Xavier Chevalerin (5 jaunes) ou encore Moussa Doumbia (3 jaunes et 1 rouge). Moins bon car les rouges et blanc manque de mental, notamment après avoir encaissé un but. Dans 100% des cas, si Reims prend un but en premier, le match est perdu. Mis à part cela, le bilan reste très positif pour les Marnais.
Les notes du 11 type :
Rajkovic (7) : 10 clean-sheets, deuxième meilleure défense d'Europe, le portier serbe nous montre tout son talent.
Konan (6) : Au-delà d'être un barbare, il aura su se montrer utile sur son côté gauche.
Disasi (6,5) : Pilier de la défense, il est un cadre essentiel dans la stratégie du coach.
Abdelhamid (7) : Il est aussi complémentaire avec Disasi que Sasha et son Pikachu.
Foket (6,5) : Je regrette d'avoir dit que tu étais nul Thomas, mes excuses à la Belgique.
Chevalerin (7) : Mon gars sur, en plus d'avoir mis le plus beau but de l'équipes, jusqu'à présent.
Romao (7) : Le pilier du milieu, c'est comme le Seigneur des Anneaux mais en moins stylé.
Dingome (6) : Une bonne entente avec ses deux sentinelles de derrière.
Doumbia (6,5) : l'aile gauche ne lui résiste pas.
Dia (7) : C'est le meilleur buteur, fin de l'avis.
Oudin (6,5) : Sous-côté.
Que penser de David Guion et de sa méthode ?
Arrivé dans la région Champenoise en 2012 pour d'abord s'occuper du centre de formation et ce jusqu'au 23 avril 2016, date à laquelle il remplacera Olivier Guégan, de manière provisoire, à la tête de l'équipe une. Il sera officiellement nommé entraîneur de l'équipe première de Reims, le 22 mai 2017. Il sera sacré champion de Ligue 2 et meilleur entraîneur du championnat. Comme vous l'aurez compris, c'est un homme qui connait très bien la maison et qui a évolué en même temps que beaucoup de joueurs. De ce fait, il a parfaitement compris comment mettre en adéquation les qualités et défauts de chacun de ses hommes. C'est donc comme cela que qu'un bloc des mêmes joueurs se retrouvent très souvent alignés : Disasi, Abdelhamid, Rajkovic et Foket. David Guion a donc su trouver la bonne formule pour créer une équipe, un groupe qui fonctionne très bien pour le moment.
Quel avenir pour Reims en deuxième partie de saison ?
Au vu des éloges faites jusque là, on ne peut que souhaiter voir Reims confirmé leur bonne lancée. De ce fait, je vise la cinquième ou la sixième place, et si je veux être beau joueur, je peux même viser une quatrième place ainsi qu'une qualification en Europa League.