C'est historique. Samedi dernier, le Rugby club vannetais, Vannes pour les intimes, a officiellement validé son accession en Top 14. Les Bretons vont devoir troquer leur stade de la Rabine contre une enceinte plus grande, plus moderne, aussi. 

Samedi dernier, le stade Ernest-Wallon a vibré, une fois de plus. Mais pas pour ses protégés du Stade Toulousain. Ainsi, l'enceinte des Rouge et Noir a vu s'écrire une nouvelle page de l'histoire du rugby français. Avec l'accession de Vannes en Top 14. Pourtant, les Vannetais avaient fort à faire contre Grenoble. Mais, solides défensivement, ils ont eu le dernier mot (16-9). Sportivement, le RCV, professionnel depuis 2016 seulement, a accompli un exploit monumental. Laissant sur le carreau des formations comme Aix-en-Provence, Béziers ou encore Brive. Mais après l'euphorie, le plus dur est peut-être à venir. Avec un maintien à aller décrocher de l'élite du rugby français. Au stade de la Rabine, ou ailleurs.

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Top 14 : Vannes devrait délocaliser certaines affiches à Rennes

Avec 16 matches de Pro D2 à guichets fermés cette saison, et 27 000 demandes pour la demi-finale face à Béziers, force est de constater que le stade de la Rabine est trop petit pour Vannes. L'enceinte locale peut contenir 11 000 personnes. Clairement insuffisant pour accueillir les monstres du Top 14 comme le Stade Toulousain ou La Rochelle. C'est pourquoi, selon Le Télégramme, le RCV songe à relancer une vieille idée en délocalisant certaines de ses rencontres au Roazhon Park de Rennes. Dans le but de proposer à plus de 30 000 supporters de vivre l'expérience vannetaise. Histoire, aussi, d'augmenter drastiquement les recettes. Un critère important, sinon capital, pour un promu qui n'aura clairement pas des finances illimitées en vue de la saison prochaine. Reste à trouver un accord avec Rennes et le club phare, le Stade Rennais, qui évolue en Ligue 1. Nul doute qu'un essai devrait voir le jour à la rentrée. Un essai transformé ?