Véritable légende de l'UFC, Conor McGregor n'a plus mis les pieds dans l'octogone depuis des lustres. Le combattant de 35 ans pourrait d'ailleurs entamer une drôle de reconversion, en politique. Incroyable, mais vrai.  

Conor McGregor, monument sportif de l'Irlande

Si on vous dit Irlande, et sport, vous pensez peut-être au rugby et au XV du Trèfle. Mais les Irlandais possèdent aussi un représentant de premier choix en la personne de Connor McGregor. Le natif de Dublin avait surtout marqué les esprits en 2016, lorsqu'il fut le premier combattant de l'histoire de l'UFC à devenir champion dans deux catégories distinctes, simultanément (poids plumes et poids légers). The Notorious avait aussi mis KO un certain José Aldo en 13 secondes, dans un très bref combat devenu mythique. Depuis, McGregor profite de sa notoriété. Le sportif le mieux payé de l'année 2020 (180 millions de dollars) pourrait aussi user de son influence pour remporter un tour autre combat, en politique.

Crédit photo : Iconsport
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Avec une ironie incertaine, il brigue la présidence de son pays

Depuis plusieurs semaines, Conor McGregor est très en vue sur X (anciennement Twitter). La raison ? La dénonciation du pouvoir politique en place en Irlande. Au point d'être visé par une enquête. Même Elon Musk “himself” a réagi à cette prise de position. De manière ironique tout d'abord : “Je pense que tu les battrais tous d'une seule main. Ce ne serait même pas juste.” Puis, sur un ton plus sérieux : “J'espère que tu pourras au moins te porter candidat. Ça permettrait de secouer les choses !” Car vous l'aurez compris, c'est bien la présidence de l'Irlande que Conor McGregor semble briguer, de près ou de loin.

Toujours sur X, son terrain de jeu privilégié, Conor McGregor a lancé un sondage, afin de savoir si ses followers aimeraient le voir à la tête du pays. Sur plus de 215 000 votants, 88% des personnes souhaiteraient qu'un tel évènement se produise. L'illustre combattant semble d'ailleurs avoir des arguments à faire valoir : “Moi, 35 ans. Jeune, actif, passionné, à la peau neuve. J'écoute. Je soutiens. Je m'adapte. Je n'ai aucune affiliation, aucun préjugé, aucun favoritisme à l'égard d'un parti. Ils seraient véritablement tenus de rendre des comptes sur l'état actuel des sentiments de l'opinion publique. Je présenterai même tout cela aux urnes. Il y aurait des votes chaque semaine pour s'en assurer. Je peux financer. Ce ne serait pas moi qui serais au pouvoir en tant que président, peuple d'Irlande. Ce serait moi, et vous.” Et pourquoi pas ?