Après sept longues années d’absence, et alors que beaucoup n’y croyaient plus, CM Punk a choisi l’AEW pour fouler à nouveau un ring de catch. Un retour fantasmé par les fans et imaginé depuis plus d’un an par Tony Khan, patron de la All Elite Wrestling, dont les coulisses ont été mouvementés. Et le parcours de CM Punk chez la rivale de la WWE devrait l’être tout autant.
Retraité des rings depuis 2014, CM Punk, de son vrai nom Phil Brooks, est parvenu à faire encore parler de lui dans le monde du catch ces sept dernières années grâce aux fans orphelins de leur héros, scandant son nom avec insistance dans les salles. Le natif de Chicago est devenu l’un des catcheurs les plus populaires après sa célèbre pipebomb un soir de juin 2011, dans laquelle il se livrait à cœur ouvert en dévoilant tout haut les maux de le WWE que beaucoup pensaient tout bas. Une improvisation remarquée et remarquable dans un spectacle scénarisé qui a su créer un lien indéfectible entre CM Punk et le public, amenant le principal intéressé à s’autoproclamer la « Voix des sans-voix ». C’est donc naturellement que les fans ont pris parti pour le lutteur lorsque ce dernier décida de claquer la porte en 2014, alors qu’il n’avait que 35 ans, épuisé par le rythme effréné de la WWE. Depuis son absence, Punk est resté sous le feu des projecteurs, en s’essayant sans succès à l’UFC et en faisant l’acteur dans certaines productions, sans oublier ses apparitions sur Fox Sports pour décrypter l’actualité de la WWE. Mais la foule n’a jamais cessé de réclamer et espérer son retour sur le ring. En sept ans, il était ainsi devenu fréquent d’entendre jusqu'à outrance les chants CM Punk descendre des travées, et c’est donc sans surprise que l’United Center de Chicago explosa lorsque les premières notes du morceau Cult of Personnality de Living Colour, sa musique d’entrée, ont retenti le 20 août dernier, marquant le retour de CM Punk dans le catch, cette fois-ci à l’AEW, la petite dernière des fédérations de catch américain qui ne cesse de grandir, s’imposant en quelques mois seulement comme la principale alternative à la WWE.
LES PRÉMICES D'UN RETOUR QUI SE FAIT ATTENDRE
Un retour millimétré et parfaitement orchestré par l’AEW, qui a réussi à révéler subtilement cet événement quelques jours auparavant sans l’officialiser pour autant, par le biais d’indices flagrants ne laissant que peu de places au doute tout en laissant le suspense planer. Mais cela ne signifie pas que le retour de CM Punk s’est boucler en quelques jours. « J’ai parlé à Tony pendant probablement un an et demi. Certaines filles sont plus faciles à mettre au lit, ce n'est pas mon cas. J'ai besoin qu'on m'invite à boire et à manger », ironise CM Punk, dans des propos accordés par ESPN. Le média sportif a récemment révélé que Tony Khan, PDG de l’AEW, avait ouvert les discussions avec l’ancienne star de la WWE à la fin de l’année 2018, un 26 décembre, avant même que le projet de cette nouvelle fédération de catch ne soit officiellement lancé. Un intérêt qui n’était pas réciproque à cette époque, puisque CM Punk était encore marquée par la fin de son passage à la WWE, lorsque son état physique et psychologique n’était pas optimal. Les discussions se sont alors poursuivies, lui permettant d’en savoir plus sur l’AEW tout en observant attentivement son évolution. « Ce n’était pas, “oh j'ai besoin de plus d'argent et moins de rendez-vous”. C’était vraiment juste pour échanger avec Tony, apprendre à le connaître, expliquera Punk après sa signature à l’AEW. Plus il employait de gens que je connaissais, plus je posais de questions, plus ils me disaient de choses. Je suis dans le business depuis un certain temps, donc j’en ai vu (des promoteurs, NDLR), je pense que j’ai suivi ça depuis la chute de la ECW, tous les six mois à un an quelqu'un surgit en disant : “J'ai de l'argent, nous allons avoir une diffusion à la télévision, nous allons utiliser tous les gars de la ECW”. Ce n'est pas du tout un affront à Tony, c'est plutôt un affront au fait que je suis une personne paranoïaque, névrosée, anxieuse et très prudente. »
Entre temps, CM Punk fera son retour dans le monde du catch par le biais de la chaîne Fox Sports, et de son émission WWE Backstage, sans toutefois signer de contrat avec l’empire McMahon. Un programme interrompu en juin 2020 en raison notamment de la crise du Covid-19, une période durant laquelle Tony Khan et CM Punk intensifieront leurs contacts, rythmés par la situation sanitaire qui leur ont permis de faire plus amples connaissances. Il semblait en effet inconcevable pour les deux hommes de boucler cette opération au moment où les fans, acteurs majeurs de l’explosion de Phil Brooks sur la scène médiatique, étaient absents des salles. « Je n'étais pas pressé. La pandémie m'a un peu aidé, concède CM Punk à ESPN. Je savais que je ne pouvais pas commencer s'il n'y avait personne dans le bâtiment. Je dis toujours que tout est dans le timing, et il y a eu beaucoup d'heureux accidents en cours de route qui ont rendu cela possible. »
LA MORT DE BRODIE LEE, UN DRAMATIQUE DÉCLIC
Le déclic est surement venu en fin d’année 2020, période qui sera marquée par le décès du catcheur de l’AEW Jonathan Huber, alias Brodie Lee, des suites d'un problème pulmonaire non lié au Covid. Malgré leur rapprochement, Tony Khan gardera secret auprès de CM Punk l’état de son employé jusqu’à cette date tragique du 26 décembre. De plus, aucune rumeur sur Brodie Lee ne circulera dans les médias jusqu’à l’annonce de son décès, de quoi marquer encore aujourd’hui CM Punk. « L'une des grandes choses qui m'a attiré vers eux et m'a fait envisager d'y aller, c'est que malheureusement, nous, le monde du catch, avons perdu Brodie Lee, reconnait-il. Sa maladie et tout ce qui l'accompagne était connu dans la compagnie, mais ils ont gardé ça tellement secret. Les catcheurs vous diront toujours, “Oh les garçons, nous sommes une grande famille, nous nous soucions les uns des autres dans le catch…”. Et rien de tout cela n'est totalement vrai, mais voir tout le monde dans cette entreprise s'unir juste pour garder un secret sur la santé de quelqu'un, j'ai été époustouflé par ça. J'ai été époustouflé par le fait que ce n'était pas étalé sur tous les sites internet, et que c'était gardé secret. Ça m'a fait dire : “Il y a quelque chose dans ce vestiaire.” »
Au fil des semaines, l’arrivée de CM Punk à l’AEW devenait secrètement inéluctable puisque Tony Khan évoquait déjà avec lui en début d’année 2021 les contours d’un futur contrat sur le plan financier et créatif selon les informations d’ESPN. C’est ainsi que CM Punk a évoqué le United Center pour effectuer son grand retour dans le catch, poussant Tony Khan à se renseigner sur la disponibilité du lieu entre mai et juin avant de bloquer la date du 20 août. Dès les premiers jours de l’été, les rumeurs se sont alors multipliées concernant les premiers pas du Best in the World à la All Elite Wrestling, et les fans ne s’y trompent pas en remplissant la salle quelques minutes seulement après l’ouverture de la billetterie. Plus de 15 000 places seront vendues, tandis que CM Punk et l’AEW finalisèrent pendant ce temps cet énorme come-back en préparant des crèmes glacées et des t-shirts à l’effigie du lutteur.
Dans un article consacré à l’arrivée de CM Punk à l’AEW, ESPN révèle que le principal intéressé n’a signé son contrat que le 20 août, soit une demi-heure avant le début de l’émission Rampage, sur conseil de son avocat. La suite est telle que les fans l’avaient imaginé pendant sept longues années. L’AEW n’a pas fait durer suspense en lançant la musique d’entrée de CM Punk dès la fin du générique de son programme sous une ovation délirante qui marquera à jamais l’histoire du catch. Le site Pro Wrestling Tees, spécialiste dans la vente de merchandising hors-WWE, est pris d’assaut dans la foulée par les très nombreuses personnes souhaitant mettre la main sur le nouveau t-shirt officiel de CM Punk, provoquant une panne de serveur. En moins de trois jours, le fameux sésame battra le record de ventes autrefois détenu par la tunique du Bullet Club, vendue à 35 000 exemplaires sur une période de sept ans. Le 3 septembre, ESPN annoncera que 100 000 répliques du t-shirt de CM Punk ont trouvé preneurs à travers le monde, un nombre qui a logiquement gonflé depuis, sans compter la sortie de nouveaux produits dérivés. Un emballement visible également sur les réseaux sociaux, y compris en France alors qu’il fallut attendre 4h du matin pour vivre ce moment en direct.
Accueilli comme un Messie dans sa ville de Chicago, arrachant au passage quelques larmes à plusieurs personnes dans les travées, CM Punk n’a pas caché non plus ce soir-là son émotion pour ce qui serait le premier jour du reste de sa vie. « Je n'avais pas prévu ce que j'allais dire, parce que je ne savais pas quoi dire, parce que je ne savais pas ce que j'allais ressentir, mais je savais que j'avais besoin de le ressentir, et je vous sens Chicago et je vous entends Chicago, lance CM Punk au public émerveillé. C'est ce que j'ai entendu pendant sept ans, je vous ai entendu, je vous ai entendu. Je suis de retour (“I'm back”) », référence non cachée à la déclaration de Michael Jordan en 1995 lorsque la légende des Bulls fit son retour en NBA après un an et demi d’absence sur les parquets. « Je suis de retour pour vous. Je ne vais pas mentir, je suis de retour pour moi aussi, parce qu'il y a un sacré paquet de jeunes talents dont j'aurais aimé être entouré il y a 10 ans. Donc, en disant cela, je m'assieds et je me dis, “bon sang, ils sont là maintenant, alors pourquoi pas toi ?” Je suis là. Je suis de retour parce que je veux travailler avec ces jeunes talents qui avaient la même passion que moi. Je suis de retour parce qu'il y a quelques comptes à régler dans ce vestiaire. Je suis de retour pour les jeunes. »
LA PEUR DE L'ÉCHEC
Mais derrière cet emballement qui dépasse les frontières du catch, en témoignent les nombreuses sollicitations médiatiques dont CM Punk a fait l’objet, se cache l’angoisse d’un homme. « J'ai été submergé par l'événement et par l'anxiété au point de ne pas pouvoir dormir les jours précédents en sachant ce que je faisais, puis par le buzz qui m'a tenu éveillé les jours suivants », a confié Punk au New York Times. « C’est un endroit qui n'arrive qu'une fois dans une vie, ajoutera-t-il à ESPN. Je n'aurai plus jamais l'occasion de faire quelque chose comme ça. Je ne sais pas s'il y aura un jour une autre chance pour quiconque de refaire quelque chose comme ça. » Un stress qui ne fera que s’accentuer jusqu’au 5 septembre, date à laquelle CM Punk doit disputer son premier combat, contre Darby Allin. « Je suis très nerveux, a-t-il avoué avant l’événement. Je l'ai dit à quelques personnes dans les coulisses au United Center, comme Eddie Kingston. Et Eddie m'a regardé en mode, “De quoi tu parles ?” Je pense qu'il l'a même dit, “Tu es CM Punk !”. Oui, mais je ne l'ai pas été depuis sept ans. »
Après un match approchant les 17 minutes, CM Punk a montré avec justesse à All Out qu’il n’en avait pas terminé avec le catch, avant d’enchaîner 17 jours plus tard avec un combat contre Powerhouse Hobbs, puis face à Daniel Garcia le 6 octobre et Matt Sydal le 15 octobre. CM Punk retrouve avec le temps son rythme, mais également la confiance comme il l’a récemment confessé dans le podcast Rasslin' with Brandon F. Walker : « J’avais peur. C'était plus que de la nervosité. Je me demandais si je pouvais encore le faire. Est-ce qu'ils se souviendront de moi ? Puis-je suivre le rythme de ces jeunes ? Mais au fond, il s'agit de raconter des histoires, et c'est ce à quoi j'ai toujours excellé de toute façon. Vous n'allez pas me voir faire des springboard moonsaults et des trucs comme ça. Vous savez ce que vous obtenez quand vous vous branchez sur CM Punk. »
Même s’il se préserve, pour éviter de se retrouver dans le même état piteux qui était le sien lors de ses derniers mois à la WWE, CM Punk ne cache pas les premières difficultés qu’il a rencontrées à l’AEW. « Je me sens comme une poubelle, je vais être honnête. J’ai 42 ans et je n'ai pas subi de chocs depuis plus de sept ans », a-t-il expliqué au début du mois dans un entretien accordé à TheWrap, tout en reconnaissant que le rythme de travail exigé par l’AEW, et en particulier les déplacements, était bien plus souple que celui de la WWE : « C'est 100% mieux. Je n'ai pas à conduire dans une ville, à essayer de trouver un hôtel à 4h30 du matin et découvrir qu'il y a une convention de clowns en ville et que tous les hôtels sont complets. L’horaire attrayant est l'une des raisons pour lesquelles je suis revenu. La pandémie et le retour du public ont permis aux lutteurs d'avoir de meilleurs horaires et d'avoir leur mot à dire. C’est plus facile et c'est comme ça que ça devrait être. » Contrairement à la WWE, sur la route 300 jours par an à travers le monde, l’AEW se contente pour l’heure de n’organiser qu’un à deux spectacles hebdomadaires pour respecter ses engagements télévisuels, tous sur le sol américain.
ENTRE ALTRUISME ET AMBITION, QUELLE SUITE POUR CM PUNK ?
Heureux et épanoui dans sa nouvelle vie, CM Punk peut donc se concentrer sur ses objectifs, souhaitant principalement aider les jeunes pousses de l’AEW à progresser. Dans un entretien à Sport Illustrated, le natif de Chicago se revendique comme le Ray Bourque du catch, une comparaison qui ne dira pas grand-chose aux novices de NHL. « Vous allez devoir chercher ça sur Google si vous n'aimez pas le hockey, mais c'est exactement ce que je suis, s’amuse CM Punk. Je suis le vieux de l'équipe, et je suis là pour marquer des buts, bloquer des tirs et faire tout ce que je peux pour aider l'équipe à gagner. Je suis là dans ces moments intermédiaires dans les vestiaires pour aider les gens. C'est mon rôle en coulisses. Pour moi, c'est l'histoire que je veux raconter à l'écran. Je vois certains commentaires dire “CM Punk n'est pas intégré dans l'histoire”. Si, je le suis. L’histoire, c’est que j'ai été absent pendant sept ans et que je suis revenu. Je commence au bas de l'échelle et je fais mon chemin jusqu'au sommet. C'est ça l’histoire. »
« Ce n'est pas seulement une question d'argent pour moi, assure CM Punk à ESPN, balayant ainsi d’un revers de main la motivation financière de ce retour. Si c'était le cas, j'aurais probablement été dans le main event de WrestleMania l'année dernière. Ou j'aurais été au Royal Rumble. Tout le monde est différent. Chaque situation est différente. Il y a des gens qui ne m'aiment pas, alors tout ce qu'ils vont entendre, c'est “Oh, il le fait juste pour l'argent”. Et je m'en fous. (…) C'est un peu de tout. L'argent, la liberté, la créativité, et c'est la possibilité de travailler avec des jeunes gens talentueux qui m’excitent. » Et ils sont nombreux à enthousiasmer CM Punk : « La liste des jeunes talents chez AEW est stupéfiante. Pendant si longtemps, j'ai vu des gens dans des bureaux dire : “Lui, c'est le gars”, au lieu de dire : “Ce sont les gars”. C'est Powerhouse Hobbs ou Darby Allin, et je pense que Brian Pillman Jr. est un autre de ces gars. Ils ont ce charisme brut, ils ont ce “truc”. Cela a manqué à notre industrie pendant si longtemps, et l’AEW capitalise sur tous ces talents. »
Bien qu’altruiste, CM Punk n’en oublie pas cependant sa carrière et ses ambitions personnelles, lui qui dispose déjà d’un palmarès à en faire rougir plus d’un, avec notamment cinq ceintures mondiales du côté de la WWE. « Le titre AEW est définitivement quelque chose que je veux. Je regarde ma carrière en arrière, je n'ai pas lutté depuis sept ans, je ne peux pas arriver et me battre pour un titre mondial tout de suite. Je regarde la situation de Bryan Danielson qui est arrivé et a lutté contre Kenny Omega dans son premier match, mais ce n'était pas pour le titre. Quand je lutterai contre Kenny Omega, ce sera pour le titre et je n'aurai pas besoin de 30 minutes pour le battre », a-t-il lâché à Sport1. La perspective d’une confrontation de rêve face à Kenny Omega a de quoi faire saliver, même si des retrouvailles avec Bryan Danielson ne laissent personne indifférent depuis l’arrivée de l’ex-Daniel Bryan en provenance de la WWE, pas même CM Punk. « Je ne pense pas qu'il y ait de compétition avec lui. Je pense qu'il y a une grande volonté et un désir non seulement de lutter l'un contre l'autre, mais aussi de s'amuser avec tous ces nouveaux jouets que nous avons, tous ces nouveaux talents. Je n'arrête pas de parler de vouloir faire équipe avec lui. Il y a tellement d’options », a-t-il expliqué dans le podcast de Brandon Walker.
L’avenir de CM Punk s’annonce donc prometteur à l’AEW, et les fans de catch devraient être les grands gagnants de la rivalité naissante entre la compagnie de Tony Khan et la WWE, toutes deux cherchant à mettre des bâtons dans les roues de l’autre en proposant le meilleur programme possible. « Les fans n'ont pu voir qu'un seul produit à un certain niveau pendant 20 ans, donc quelque chose de nouveau est bon dès le départ, estime Punk à Sport1. En tant que catcheur, vous voulez être à l’AEW parce que vous avez beaucoup de liberté créative là-bas. Ça ne veut pas dire que tu peux y faire ce que tu veux. Mais tout le monde peut proposer des idées, personne n'a peur de recevoir un écho négatif. Vous pouvez travailler ici, vous amuser, et gagner de l'argent en le faisant. Je me souviens encore du nombre de personnes, dont je faisais partie, qui ont été critiquées pour leur manque de cohérence. On nous demandait : “Voulez-vous vous amuser ici ou voulez-vous gagner de l'argent ?”. J'ai toujours répondu : “Pourquoi ne serait-il pas possible de concilier les deux ?” On peut gagner beaucoup d'argent et s'amuser. Et le fait que cela soit possible à l’AEW attire beaucoup de lutteurs. (…) Je pense que les gens qui aiment le catch ont été ignorés pendant trop longtemps. Nous ne les ignorons pas. Nous voulons que ces mêmes personnes viennent à nous. Et pour que nous grandissions, il faut qu'ils amènent leurs amis, leurs frères, leurs sœurs, leurs cousins, leurs mères, leurs pères, leurs grands-parents. » L’appel est lancé, et comme dirait CM Punk, “It's clobberin' time!“.
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(Crédits image : AEW – allelitewrestling.com)