Au sein d'une équipe en pleine défaillance, un seul joueur semble sortir du lot. Face à Nice, Benjamain Bouchouari a une nouvelle fois confirmé qu'il était le seul joueur de l'ASSE capable d'évoluer en Ligue 1.
Le naufrage de l'ASSE continue. Certes, les Verts ont perdu contre le 3e de Ligue 1. Mais c'est un fait : les hommes d'Eirik Horneland sont désormais 17es, en position de relégable. Malgré ce nouveau revers, un élément de satisfaction permet de garder le moral.
Face à Nice, l'arbre qui cache la forêt verte
Il est définitivement LE grand gagnant de l'arrivée d'Eirik Horneland à Saint-Etienne. Exclu du groupe stéphanois en début de saison, Benjamin Bouchouari n'avait pas réussi à rentrer dans les plans d'Olivier Dall'Oglio.
L'international marocain a dû se contenter de quelques bouts de matchs à l'automne, avant de voir débarquer l'entraineur norvégien. Depuis, Bouchouari a entamé toutes les rencontres de l'ASSE (excepté contre Auxerre pour cause de suspension).
Au-delà de son nombre de minutes jouées, Benjamin Bouchouari s'illustre sur le terrain. Chef d'orchestre d'un groupe désaccordé, le jeune milieu est à l'origine de toutes les bonnes séquences de l'ASSE.
En témoigne cette statistique : Bouchouari a touché 72 ballons en 1ère période contre Nice. Sa palette technique fait d'ailleurs de lui le seul joueur stéphanois à avoir bien digéré la transition Ligue 2 – Ligue 1.
L'ASSE devra lutter pour ne pas perdre Bouchouari
Devenu indispensable aux Verts, Benjamin Bouchouari est sûrement l'un des joueurs les plus sous-côtés du championnat de France. Le milieu relayeur de 23 ans a cette capacité de se projeter vers l'avant tout en assumant ses tâches défensives.
Peu décisif, il est souvent présent dans l'avant-dernière passe, grâce à sa bonne lecture de jeu et son QI foot élevé. Bouchouari perd d'ailleurs peu de ballons (21). Il a réussi 87% de ses passes depuis le début de la saison.
A l'inverse, il remporte énormément de duels au sol (11,5 par match), ce qui lui permet de compenser son faible apport aérien dû à sa taille (0,37/match). Une palette complète qui devrait attirer les clubs européens. D'autant plus que la valeur marchande de l'Espoir marocain est très faible (3M€ – Transfermarkt).
Notamment si l'ASSE replonge en Ligue 2. Car désormais, Benjamin Bouchari a pris du gallon, et n'a plus du tout le niveau pour l'antichambre de la Ligue 1. Ses coéquipiers, en revanche, ne semblent pas avoir haussé leur niveau de jeu par rapport à l'an dernier…