Le terme est souvent entendu dans les commentaires, dans les écrits, rédactions ou sur les plateaux de télé qui dissèquent l’actualité relative au basket en général et à la NBA en particulier sans que sa signification et sa portée ne soient toujours perçus de tous. On crève pour vous l’abcès !
Clarification conceptuelle,
C’est un terme polysémique. Globalement, il renvoie à l’idée de répéter la même action deux fois de suite, que ce soit le gain d’une partie, un titre ou un panier lorsqu’une équipe joue deux soirs de suite.
Très courante et quasi-institutionnalisationnlisée en NBA, on parle pour la circonstance de « back-to-back championship » lorsqu’une équipe parvient à remporter le titre deux fois de suite comme l’ont fait les Golden State Warriors en 2017 puis 2018.
On entendra par ailleurs dans la relation d’un match ou les analyses pré comme post-matchs, l’expression« back-to-back bucket » pour parler d’un joueur qui vient de scorer sur deux actions de suite. Mais il ne faut pas s’arrêter à ces deux paradigmes pour transcrire ou dépecer la présente expression. De façon encore plus globale, l’expression « back-to-back » renvoie au calendrier NBA lorsqu’une équipe joue deux soirs de suite. A l’évidence, le « back-to-back » est une épreuve physique éprouvante et essorante à telle enseigne que la NBA a essayé d’en réduire le nombre par équipes sur une saison. Chaque équipe dispute aujourd’hui une dizaine de « back-to-back » par saison, un chiffre qui pourrait encore baisser dans les années à venir.
Pour l’heure, on ne se privera point de ces back-to-back toutes catégories confondues qui nous émoustillent à souhait les soirs ou les nuits de NBA où l’on se permet même de cisailler Morphée.