Après une journée à près de 40° maximum, les joueuses de l’OL et du PSG commencent le match sous la pluie d'Auxerre. Une minute d’applaudissement est respectée avant l’engagement des Parisiennes. Les Lyonnaises ont réitéré leur victoire de l’an dernier.
Dès les premières minutes, les Lyonnaises, favorites, imposent leur rythme. Elles n’entrent pas encore dans la surface protégée par un bloc parisien resserré. Les joueuses d’O. Echouafni commencent à se montrer dangereuses sur le côté droit. L’ailière K. Diani en est l’intermédiaire.
Une coupure de courant à l’Abbé-Deschamps à la 10e minute changera la physionomie du match. Entourées de 4500 spectateurs, les deux équipes vont se reposer avant la reprise. Les joueuses sont rentrées au vestiaire à la demande de l’arbitre. Ressorties, Parisiennes comme Lyonnaises retouchent le ballon avant de reprendre le jeu.
A 21h24, l’arbitre reprend son chronomètre à la 10’ minute et rouvre le bal. Peu après le retour des joueuses, la pluie s’arrête de tomber. Les Parisiennes ont repris le ballon et ne l’ont pas laissé aux Fenottes très longtemps.
Olivier Echouafni a changé sa tactique. Le milieu parisien s’est plus fermé et est plus monté. Les Fenottes n’ont plus vraiment ce trou avant de trouver le bloc parisien aux abords de la surface.
Une occasion dans le jeu amenée par Katoto et un corner. La rapidité et la technique de Katoto est le principal danger de la défense Lyonnaise. L’internationale Française est beaucoup sollicitée par ses coéquipières côté droit. Ce même côté où est la jeune Selma Bacha, pour ne pas se retrouver face à Lucy Bronze, qui repique beaucoup dans l’axe depuis le début du match.
Contrairement à Delphine Cascarino, Amel Majri joue plus haut et est plus trouvée par ses coéquipières. Après l’obtention d’un coup franc, une autre occasion s’est offerte à elle. Mais l’internationale, placée ailière, joue plus en 10 qu’aux côtés de Selma Bacha. La jeune Fenotte se retrouve souvent seule face à G. Geyoro ou A. Lawrence.
Après un combat au milieu entre les deux équipes, une erreur défensive aurait pu coûter cher aux Parisiennes. Une mauvaise passe de Dudek en direction de sa gardienne aurait pu permettre à Parris d’ouvrir le score.
Cinq minutes plus tard, Paredes, capitaine parisienne empêche l’ouverture du score de la buteuse. Parris, partie à la limite du hors-jeu dribble Endler, la gardienne, avant que la balle aille en corner. Par leur déconcentration sur ces actions successives, les Parisiennes montrent aussi sur le corner leur fatigue. Delphine Cascarino est démarquée pour frapper à l’entrée de la surface.
Les Parisiennes sont revenues avec les mêmes intentions qu’en milieu de première mi-temps. Jusqu’à l’heure de jeu, aucune occasion franche des deux côtés. Peu avant l’entrée d’E. Le Sommer à la place de S. Bacha, N. Parris a tenté de lober la gardienne. Cependant, ce n’était pas la soirée de l’Anglaise. Jean-Luc Vasseur cherche à tuer le match avant les tirs aux but avec ce premier changement. Van de Sanden suit. Olivier Echouafni fait rentrer de la fraicheur au milieu de terrain pour tenir les nombreuses attaques des Parris et compagnie. La fatigue se ressent dans les jambes des deux 11, notamment des Fenottes. Ce sont finalement les Parisiennes qui ont le plus d’occasions en cette fin de deuxième mi-temps.
Finalement, les tirs aux but départageront les deux clubs
Eugénie Le Sommer, sur le banc en début de match, rate son penalty. De même que la gardienne Parisienne, qui enchaine sur son penalty ! Très rare dans une séance de tirs aux but, elle fait résonner la barre transversale.
Sarah Bouhaddi arrête le dernier tir de Léa Khelifi, mal tiré. L’Olympique Lyonnais gagne son 3etrophée cette saison et sa 9e coupe de France. Les Fenottes vont maintenant pouvoir se concentrer sur la Ligue des Champions, dans laquelle elles sont favorites. Elles pourront y retrouver très vite Paris en demis-finale.