La mi-saison passée et le All-Star Game se profilant, l’heure est au bilan de mi-parcours pour les différents trophées que la NBA remettra en fin d’exercice. Cette semaine, We Sport vous délivre ainsi son top 5 pour chacune des récompenses remises habituellement lors des NBA Honors. Aujourd’hui, zoom sur la course au trophée de coach de l’année, avec beaucoup de noms qui tapent à la porte.
NB1 : le classement a été réalisé par trois membres de notre rédaction, dont le top 5 a été pondéré suivant un système de points (5 pour le 1er, 4 pour le 2e, …). Au maximum, un joueur pouvait donc recevoir jusqu’à 15 points, et plus son total est élevé, plus il se place haut dans le top 5 ci-dessous.
1 – Billy Donovan (Chicago Bulls) [12/15]
Détails des votes : 1x première place, 1x deuxième place, 1x troisième place
Bulls : 30-17
Billy Donovan arrive premier des votes à la mi-saison pour notre rédaction. Il est vrai que le nouveau coach des Bulls fait des miracles avec son nouveau quatuor de folie. Il arrive à mettre en place plusieurs systèmes en s'adaptant à l'adversaire et à son propre effectif. En effet, Chicago n'a pas beaucoup été vernie cette saison. Ils ont été les premiers durement touché par le Health and Safety protocol, Patrick Williams se blesse très tôt dans la saison, puis Alex Caruso rejoint l'infirmerie aussi (deux fois), puis vient le tour de Lonzo Ball. Malgré tout, Donovan donne sa confiance aux jeunes comme Ayo Dosunmu, Coby White ou Troy Brown Jr qui assurent derrière. Longtemps premier de la conférence est, Chicago a glissé à la deuxième place. Cependant, ils restent à une victoire du Heat.
2 – JB-Bickerstaff (Cleveland Cavaliers) [11/15]
Détails des votes : 1x première place, 1x deuxième place, 1x quatrième place
Cavaliers : 30-19
Longtemps critiqué pour son incompétence au coaching, JB-Bickerstaff fait démentir tout le monde. Avec ses petits cavaliers, il parvient à faire des miracles alors qu'on les voyait dans le meilleur des mondes se battre pour la 10e place du play-in. En octobre, tout le monde riait lorsqu'on regardait son frontcourt composé de Lauri Markkanen en ailier, Evan Mobley en ailier fort et Jarrett Allen en pivot. Trois joueurs de grandes tailles qu'on ne pensait pas autant compatibles. Aujourd'hui, les Cavs sont une des équipes les plus excitantes de la ligue et ce malgré les blessures de Collin Sexton et de Ricky Rubio. En 2022, Cleveland non seulement se bat pour les playoffs, mais également pour avoir l'avantage du terrain, le tout sans LeBron James.
3 – Taylor Jenkins (Memphis Grizzlies) [9/15]
Détails des votes : 1x deuxième place, 1x troisième place, 1x quatrième place
Grizzlies : 33-17
Premier entraîneur de la conférence ouest à apparaitre dans le classement. Taylor Jenkins a surpris tout le monde avec ses Grizzlies. La saison commençait mal, avec une défense fantomatique et une attaque dépendante à 100% de Ja Morant. Mais à partir d'une quinzaine de matchs tout à changer. Memphis est devenu injouable, avec ou sans sa star. La défense a repris de belles couleurs. L'attaque également grâce au développement de Desmond Bane, à la confirmation de Jaren Jackson Jr et aux écrans de Steven Adams. Taylor Jenkins gère ça d'une main de maitre et pourrait bien amener ses ours aux playoffs sans passer par la case play-in et avec l'avantage du terrain.
4 – Eric Spoelstra (Miami Heat) [8/15]
Détails des votes : 1x première place, 1x troisième place
Heat : 31-17
De retour dans la conférence est, petit détour par la Floride et sa chaleur pour féliciter le “MacGyver” de la NBA. En effet, Spoelstra n'a pas pu souvent compter sur un effectif au complet, meurtri par les blessures tant de Bam Adebayo que de Jimmy Butler. Cependant, cela ne lui pose aucun problème puisque Gabe Vincent, Max Strus et Ömer Yurtseven réalisent un travail digne de titulaires. Spoelstra sait parler aux jeunes ou du moins aux joueurs en bout de banc pour leur donner des responsabilités. Ces derniers répondent souvent aux attentes. Le Heat avec régulièrement 60% de son effectif est en ce moment leader de la conférence est. Miami est parti prenante d'une défense infranchissable et d'une attaque moyenne. Sur plusieurs séquences, nous avons bien vu la solidité défensive du Heat avec cinq joueurs qui en veulent vraiment. Une adaptation à toute épreuve qu'il est important de souligner pour Eric Spoelstra.
5 – Monty Williams (Phoenix Suns) [3/15]
Détails des votes : 1x quatrième place, 1x cinquième place
Suns : 38-9
Enfin, pour fermer la marche, Monty Williams coach émérite des Suns qui semblent imbattables cette saison. Néanmoins, il n'a pas reçu beaucoup de votes, certainement parce que la surprise est moins immense et que le jeu proposé par Phoenix est clairement moins spectaculaire. Pour le moment, (et c'est cela qui est très fort) les Suns dominent la ligue sans contestation en jouant sans forcer. On retrouve un modèle à la Spurs où le collectif prime sur les individualités. Les prises de chaleur de Devin Booker se comptent sur les doigts d'une main, Chris Paul accentue ses passes et De'Andre Ayton rempli sa tâche, mais sans plus. L'objectif est clair, gagner la bague en juin et rien d'autre. Pour le moment, Monty Williams replante les mêmes graines que la saison passée et ça fonctionne. Phoenix a battu son nombre de victoires consécutives cette saison et se retrouve en ce moment à huit succès d'affilée. Une bien grande équipe gérée par un homme réfléchi, intelligent et qui correspond parfaitement au groupe.
Ils ont aussi reçu des voix : Steve Kerr x1, Jason Kidd x1
Cette course au coach de l'année, est très serrée et promet de se tendre de jours en jours à l'approche de la fin de la saison. Plusieurs équipes surprennent et mettent en avant leurs entraîneurs. D'autres confirment ou s'adaptent de manière extraordinaire. Dans tous les cas, ce trophée est loin d'être joué d'avance et tout le monde a encore sa chance.
Crédit photo : USA Today Sports