Le mois de novembre vient de faire son apparition, la compétition devient sérieuse et c’est à travers 12 matchs que nous allons analyser tout ça !

Blowout :

Pas vraiment de surprise pour les matchs de cette nuit, des résultats logiques et attendus pour 3 belles équipes de la ligue qui s’affirment comme telles.

NBA: Boston Celtics at Miami Heat

Les Celtics étaient à nouveau à domicile après leur succès contre des Spurs toujours en attente de leur leader. Ils recevaient sans crainte des Kings qui n’ont réussi à gagner qu’une seule fois. Forcément nouvelle victoire pour les hommes de Brad Steven, la sixième consécutive, sans forcer. C’est sur le score de 86-113 que les Kings voient un nouveau match leur échapper sans pouvoir faire quelque chose. Zibo aura pourtant essayé, l’ancien mettant 16 points. Mais quand tu es deuxième marqueur avec 16 points, que devant toi se trouve Buddy Hield cumulant 17 points et que tous les autres joueurs n’atteignent pas 10 points, il est impossible de gagner des matchs.

S’il y a une équipe qui est lancée c’est bien Boston, mais contrairement à eux les Rockets devaient se rassurer. Après une défaite contre les Grizzlies et une autre contre les 76ers, il était temps de stopper les enfantillages du côté de Houston. Direction New York pour passer ses nerfs, car même si la franchise reste sur deux succès, elle est toujours une proie facile. Les choses seront claires dès le deuxième quart temps, le match est aux Rockets. Les points tomberont et Harden en attrapera 31 au passage. 119-97 pour la franchise Texane qui n’a fait qu’une bouché des New Yorkais. A noter que Tim Hardaway Jr. semblerait presque s’impliquer depuis quelques matchs, 23 points pour lui.

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A Los Angeles on attendait la venue de Dallas. Personne ne refuse une victoire gratuite. Pas de match, pas de suspens et une nouvelle humiliation pour les Mavs. Pas de grand marqueur d’un côté comme de l’autre mais une démonstration des Clippers qui jouaient aussi sérieusement que le soir du All-Star Game. Qu’est-ce que le sérieux quand on affronte une équipe dont le franchise player a l’âge de tout le reste de l’équipe réunie ? 98-119, une machine relancée pour les Clippers et un agrandissement de la collection pour les Mavericks.

Lutte pour la victoire :

Les Bucks de Giannis Antetokounmpo allaient rendre une petite visite aux Hornets. Un match loin d’être facile mais qui penchait pour les Daims. Mais voilà, rien n’est facile en NBA et très rapidement le Greek Freak ira faire un tour sur le banc. Deux fautes dont une offensive pour le MIP qui laissera ses coéquipiers seuls quelques instants. Les minutes de Giannis étant réduite quelqu’un devait prendre la relève. Khris Middelton enfila le tablier de scoreur et c’est 43 points qui tombent, dont 8 paniers à 3 points sur seulement 10 essais. Pas d’inquiétude pour les Hornets qui distribuent les points avec en leader Kemba Walker et Malik Monk qui voulait une part du gâteau. Le dernier quart commence et les équipes sont sur une égalité parfaite. Charlotte prendra un léger avantage dans les premières secondes de la fin du match. Les Bucks n’arriveront pas à recoller et se contenteront de suivre les Frelons sans jamais les dépasser. La performance de Middelton ne fut donc qu’un aparté dans une triste défaite, 121-126.

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Pour les 76ers la hype est toujours là mais les victoires peinent. Alors il ne restait plus qu’à attendre l’arrivée des Hawks en ville. Le match démarre très bien pour les jeunes de Philadelphie qui prennent une belle avance avant de se faire rattraper. Egalité à l’aube du dernier quart, encore une fois. La tension est à son paroxysme et le score n’évoluera presque pas pendant 6 minutes, 1-4 dans cette période. Mais les 76ers se fâchent et donnent le rythme, celui de la cavale, et à ce petit jeu les jeunes sont les plus forts. 109-119 pour Philly.

Dernier match à domicile pour le Heat avant d’entamer un gros road trip. Laissé sur deux défaites consécutives, dont une bien frustrante contre les Wolves en prolongation. Les joueurs du Heat ont faim. L’accueil des Bulls avait donc comme une odeur de délivrance avant même le début du match. Hassan Whiteside fait son retour dans la raquette à Miami et réalisera un joli double-double, 13 points et 14 rebonds, malgré des minutes écourtées pour préserver le pivot.

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Le Heat prendra 10 points d’avance rapidement. Les Bulls montrent qu’ils ont envie de jouer et n’abandonnent pas, toujours dans la course. C’est bien de vouloir jouer au basket, mais savoir le faire c’est tout de même mieux. C’est donc sans comeback que le match se terminera. Les intérieurs de Chicago, Lauri Markkanen et Robin Lopez, tiendront pourtant leur équipe en vie jusqu’à la fin du match grâce à 25 et 22 points. Mais trop court pour les Bulls qui s’inclineront 91-97.

Magic contre Grizzlies, deux bilans similaires, deux équipes que l’on n’attendait pas, et pourtant une seule victoire à la clef. Le match fut très serré tout le long, égalité à la mi-temps, puis avantage Magic avant le quatrième quart temps, 81-75. Mais les Ours ne lâchent pas l’affaire, et alors qu’ils sont menés de 5 à 3 minutes de la fin, Memphis reviendra petit à petit. Gros shoot à 3 points de Dillon Brooks et petit layup de Gasol sur Vucevic pour remettre les équipes à égalité. A 1 :04 de la fin Gasol marque à nouveau pour faire mener les Grizzlies.

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Mais le basket est cruel et la possession suivante Evan Fournier drive bien, attirant la défense sur lui, et sert Aaron Gordon à 3 points qui rentre le tir. Memphis tentera de repasser devant mais loupera ses tirs avant d’envoyer Terrence Ross aux lancers pour arrêter le chrono alors qu’il ne reste que 9 dixièmes. 1 sur 2 pour Ross mais Memphis n’arrivera pas à reprendre un shoot et laisse ainsi filer la victoire sur le score de 101-99. Les 32 points de Tyreke Evans auront beau eu faire survivre son équipe jusqu’à ce que ses copains se réveillent et reviennent au score, c’est bien le collectif du Magic qui l’emporte une nouvelle fois.

Ce fut chaud pour les Wolves à la Nouvelle-Orléans. Les Pelicans comme les Timberwolves ont tous deux beaucoup à prouver encore, et l’affrontement entre les deux teams en faisait partie. On connait tous le talent immense du jeune Karl-Anthony Towns et sa capacité à prendre l’avantage sur tout le monde, sauf qu’hier soir KAT n’avait pas un gros intérieur à surveiller, mais DEUX gros intérieurs. Et on ne parle pas de joueurs pas trop mauvais, mais de la meilleur raquette de la ligue avec les deux meilleurs grands à leur poste.

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La discussion de « qui est le meilleur pivot entre KAT et DMC ? » est légitime mais hier soir DeMarcus nous a prouvé que, même s’il n’avait jamais vu les playoffs, c’est bien lui le meilleur pivot actuel. C’est bientôt à ton tour Karl-Anthony ne t’en fais pas. C’est donc un KAT tenu en laisse et dans l’obligation de faire des fautes qui a été vu hier, étant restreint à 22 minutes et 2 ridicules points. Autant dire que la raquette Taj Gibson, Gorgui Dieng c’est buffet à volonté pour Demarcus et son pote Anthony Davis. 24 points, 10 rebonds, 6 assists, 3 interceptions et 1 contre pour Davis. 35 points, 9 rebonds, 6 passes, 6 interceptions et 3 contres pour Cousins qui ne passe pas si loin du five-by-five. Mais comme souvent les intérieurs de New-Orleans performent, et comme trop souvent ils repartent avec une défaite. Ce fut à nouveau le cas, Minnesota ne se presse pas, joue bien, efficacement et repart avec une victoire méritée, 104-98.

Surprise surprise :

Surprenant, pas tant que ça au final. Voir les Cavs lutter pour tenter de tenir Indiana, qui aurait pu imaginer le scenario il y a encore 3 semaines. Personne, pas même les fans d’Indiana. Pourtant c’est ce qui s’est produit hier à Cleveland. Les Cavaliers se contentaient de suivre les Pacers sans jamais s’imposer. Entre Darren Collison, Thaddeus Young, Victor Oladipo, Bojan Bogdanovic et Domantas Sabonis la défense des Cavs n’a pas eu le temps de dire « ouf ». Tout le monde marquait chez les Pacers alors qu’à Cleveland seul King James donnait du répondant, Derrick Rose tentant de lui apporter un peu de jeu également. Mais Cleveland se fera engloutir en seconde période et ne pourra que subir, n’attendant que le buzzer final. Lorsque celui-ci retentit c’est un score de 124-107 qui était affiché, grosse honte à domicile pour les Cavs à qui 33 points de LeBron n’auront pas suffis face à des Pacers déjouant toutes statistiques.

Oladipo Pacers vs Sacramento

Un peu de soleil ça vous tente ? Hier le soleil a rayonné avec conviction du côté de Washington. Les joueurs de Phoenix ont été voir les Wizards, les ont regardés dans le blanc des yeux avant de leur montrer qu’ils existaient. Ce n’était pas un pari facile car le match ne commença pas dans une bonne optique pour les Suns qui se sont fait détruire en début de match avant de réduire un peu l’écart à la mi-temps. Sauf que du côté Wizards on a oublié de dire à John Wall que le match s’étend sur deux périodes.

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Gros troisième quart temps pour les Suns et exactement le même pour le quatrième. Sans en être pour autant mathématicien se prendre +18 en seconde période alors que l’écart n’était que de 12 ça fait une défaite de 6 points, 122-116 précisément. Bradley Beal a tout donné, contrairement à John Wall, et a inscrit 40 points. Mais en face c’est TJ Warren qui montra l’exemple et inscrit lui aussi 40 points en plus de 10 rebonds, sympa comme double-double.

Direction Denver pour voir le match qui a opposé les Raptors aux Nuggets, match qui semblait donné, face à ces Nuggets qui se cherchent encore. Pourtant le match fut tout de suite prit par Denver. Du premier au troisième quart temps les Nuggets ont dominé. Et c’est sur une avance de 32 points qu’ils entament le dernier quart, se relâchant logiquement. Toronto va fournir des efforts mais pas assez conséquents. L’écart sera réduit à 18 en fin de match, 111-129.

Les statistiques sont plus qu’inhabituelles chez les Raptors, tout le monde marque sans réellement marquer, tout le monde joue sans réellement jouer, et tout le monde perd mais réellement ce fois-ci. Du côté Denver tout le monde marque aussi mais plus efficacement que chez l’adversaire. Le match fut notamment beaucoup influencé par Nikola Jokic sans pourtant que celui-ci ne marque beaucoup. Il manquera 2 points à l’intérieur pour réaliser un beau triple-double, auteur de 8 points, 16 rebonds et 10 passes.

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Le dernier match de la soirée est aussi le plus frissonnant, l’attaque folle de Portland face à la défense de fer du Jazz. Très peu de point en première mi-temps, égalité, plus de point en seconde mi-temps, égalité. Direction l’overtime où Utah frappera fort directement suite à un 3 points presque instantané de Donovan Mitchell, qui cumulera 28 points ce soir-là. Utah prit le large tout le long de cette prolongation et empêcha Lillard et sa bande de marquer autant qu’eux. 103-112 pour le Jazz qui peut remercier Donovan Mitchell et Ricky Rubio pour leur performance offensive, 28 et 30 points. Damian Lillard aussi réalisa une excellente ligne de stats : 33 points, 10 rebonds et 8 passes décisives. Malheureusement on attend que McCollum suive le meneur lors de match comme celui-là, et inversement lorsque c’est CJ qui performe.

Nathan CHATELAIN