On vous détaille les différences entre les trois armes différentes utilisées en escrime aux JO, discipline où le clan tricolore peut briller à Paris 2024.

Ce samedi, à l'instar d'autres disciplines, le coup d'envoi de l'escrime aux Jeux Olympiques 2024 a été donné dans la matinée. Comme tous les quatre ans, cette discipline est particulièrement suivie dans l'hexagone puisqu'elle est un fournisseur de médailles de premier choix. A Tokyo, les Tricolores avaient ainsi raflé cinq médailles, dont deux en or pour Romain Cannone et l'équipe masculine au fleuret. L'escrime aux JO, et même de manière générale, se découpe en trois armes distinctes, qui disposent chacune de leurs spécificités. Spécificités qui ne sont pas toujours évidentes à déterminer. On vous propose donc de faire le point sur chacune de ces armes.

Les différences entre sabre, épée et fleuret

  • L'épée tout d'abord est considérée comme l'arme par excellence. Sa lame de section de forme triangulaire rend la touche uniquement possible de la pointe de l'épée. Elle est également la plus lourde (environ 750g), et les touches peuvent s'effectuer sur l'ensemble du corps. Ce qui n'est pas le cas du fleuret, ni du sabre.

 

  • En fleuret, seul le torse compte. Les bras, la tête et la jambe ne sont pas considérés comme des zones de touche, ce qui rend naturellement la tâche plus ardue. Il s'agit de la plus légère, et de la première arme mise en main aux escrimeurs néophytes. Là encore, la touche se fait uniquement avec la pointe.

 

  • Enfin, le sabre est encore différent. Déjà au niveau des touches, où tout le haut du corps est comptabilisé. Seules les jambes ne le sont pas. Mais également en raison du règlement puisqu'il est possible d'utiliser la tranche de l'arme pour inscrire un point.