La Formule 1 lance sa saison ce week-end en Australie, sur le circuit d'Albert Park. Un circuit qui retrouve sa place de premier Grand Prix de la saison, avec ses quelques particularités spécifiques au tracé melbournien.

Le Grand Prix d'Australie va retrouver sa place d'origine au calendrier. Premier rendez-vous de la saison de Formule 1 entre 1996 et 2019, il avait depuis perdu ce statut mais va donc le retrouver en 2025, où il ouvrira les hostilités d'une saison qui s'annonce passionnante.

Long de 5,275 km, la boucle du circuit d'Albert Park, situé à Melbourne, comporte plusieurs particularités. Et il faudra savoir les dompter – ce que ne pense pas forcément Max Verstappen – pour espérer succéder à Carlos Sainz, vainqueur en 2024 au volant d'une Ferrari, qui ne semble pas en mesure de pouvoir se succéder à lui-même maintenant que Lewis Hamilton l'a suppléé dans la Scuderia.

Un circuit semi-urbain

Situé dans un parc de la banlieue de Melbourne, le circuit d'Albert Park est un tracé semi-urbain. En effet, s'il est situé en ville et tourne autour d'un lac, certaines portions sont spécifiquement conçues pour le circuit, ce qui le différencie de circuits totalement urbains comme Monaco, Las Vegas ou encore Bakou.

Comme la plupart des circuits en ville, le tracé d'Albert Park est assez exigeants avec des murs situés proches des limites de piste. Là encore, d'autres circuits urbains comportent plus de passages risqués, celui de Melbourne possédant de nombreux dégagements, mais il faudra un pilotage précis et appliqué pour éviter de réduire à néant ses chances de sortir vainqueur sur ce circuit.

Peu de possibilités de dépassements

L'une des particularités du circuit d'Albert Park est qu'il y est très compliqué de dépasser ses concurrents. Si le tracé a été modifié en 2022 a rendu les conditions de dépassement plus favorables, Melbourne reste l'un des circuits où l'on dépasse le moins en Formule 1.

Derrière l'intouchable Grand Prix de Monaco, où les positions en qualifications sont très souvent celles à l'arrivée de la course, le GP d'Australie est l'un de ceux où il y a le moins de changements de positions. En 2024, il y a eu 24 dépassements, soit l'un des totaux les plus faibles de la saison. À noter toutefois que ce total est en hausse depuis la modification du tracé : l'ancienne boucle affichait une moyenne de 22,6 dépassements par course, contre 31,5 sur la nouvelle.

Quatre zones de DRS

La refonte du circuit du Grand Prix d'Australie lui a offert une nouvelle particularité, avec la création d'une quatrième zone DRS. Parmi les GP au calendrier 2025, c'est le seul à en compter autant, les autres en comptant entre une et trois.

Les zones DRS à Albert Park sont tout de même spéciales puisque, s'il y a bien quatre zones où le DRS peut être activé, il n'y a que deux zones de détection. Concrètement, cela veut dire qu'une monoplace qui est éligible dans la première zone de détection pourra l'utiliser dans les deux premières zones, même si son écart avec son concurrent de devant a augmenté. Une spécificité dont certains pourraient tirer profit lors de cette édition 2025.