Ce week-end, la F1 revient à Monaco pour le Grand Prix le plus prestigieux de l'année. À domicile, Charles Leclerc va tenter de performer, lui qui n'a jamais fini un Grand Prix dans la principauté.
En 2018, pour son premier Grand Prix de Monaco en F1, Charles Leclerc avait dû abandonner suite à une perte de frein et un accrochage avec Brendon Hartley. En 2019, le Monégasque est éliminé en Q1 avec sa Ferrari. En course, il est trop entreprenant et endommage sa monoplace en tentant un dépassement sur Hülkenberg, le contraignant à l'abandon. L'an passé, la Formule 1 ne s'est pas rendue sur le Rocher suite à la pandémie de COVID-19. Cette année, le pilote de la Scuderia Ferrari aura à cœur de faire un bon week-end.
Ferrari remonte la pente
En grande difficulté l'an passé, le cheval cabré a redressé la barre cette saison. Les Rouges se battent désormais pour la troisième place aux constructeurs. Ferrari ne possède que 5 points de retard sur McLaren. À distance de Mercedes et de Red Bull, Ferrari revient de loin et se reconstruit petit à petit. Cette saison avec son nouveau line-up, l'écurie italienne réalise de très belles performances en qualifications et en course. Charles Leclerc a fini tous les Grands Prix de la saison dans le top 6. Le Monégasque pense que sa SF21 pourra se battre plus haut dans la saison. “Nous avons travaillé de la meilleure façon possible, et je pense que depuis ce moment, et cette année également, nous pouvons voir que l’équipe a fait un excellent travail en faisant simplement des pas dans la bonne direction. Cela démontre que le tout le travail que les gens ont fait à Maranello, mais aussi sur la piste, porte ses fruits. La route est encore longue mais nous voulons nous battre pour les premières positions très bientôt et je pense que la façon dont nous travaillons est la bonne, nous faisons du bon travail en équipe. Nous voulons continuer comme ça” déclare-t-il à F1 Only. Ferrari devrait sans aucun doute mieux faire que l'an passé. Les Rouges avaient fini à la 6e place, pire classement depuis 1980.
Charles Leclerc, le leader que Ferrari attendait
Charles a mené une course impeccable” a félicité Mattia Binotto, directeur de la Scuderia après le Grand Prix de Barcelone. Le Monégasque a mené une course parfaite en Espagne. Qualifié 4e, le pilote Ferrari a longtemps retenu Valtteri Bottas. Auteur d'un sublime dépassement au virage 3 coinçant le Finlandais jusqu'au premier arrêt aux stands, Leclerc s'affirme de plus en plus au sein de la Scuderia. Cinquième au championnat du monde, le pilote Ferrari sait que sa monoplace est un élément plus important que sur les autres circuits. “Le pilote peut bien sûr gratter deux, trois dixièmes, mais quand on parle des écarts entre Red Bull, Mercedes et les autres, c’est très compliqué pour nous de faire la différence. Surtout que ce n’est pas comme s’il y avait deux mauvais pilotes dans chacune de ces écuries ! Lewis et Max restent dans de meilleures voitures. Mais on ne sait jamais. En qualification, tout se joue sur un tour. Je donnerai tout et j’espère faire un bon résultat. Mais soyons réalistes : si Mercedes et Red Bull ne rencontrent pas de problème, ce sera très compliqué de les challenger” confie le Monégasque aux médias.
Best week of the year 🇲🇨 pic.twitter.com/hclolfzsa0
— Charles Leclerc (@Charles_Leclerc) May 18, 2021
Faire un podium à Monaco, Charles Leclerc en rêve mais, cette année, il faudra réaliser une qualification dantesque ou gratifier le public de dépassements audacieux.
Crédit photo : Site Monte-Carlo