Suite à l’annonce choc du licenciement immédiat de Christian Horner, directeur d’écurie et PDG historique de Red Bull Racing, les spéculations vont bon train quant à son avenir en Formule 1.

Après 20 ans de fidélité au sein de l’écurie autrichienne — marqués par 6 titres constructeurs et 8 titres pilotes remportés avec Sebastian Vettel puis Max Verstappen — le Britannique a été évincé à la surprise générale, juste après le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Aucune explication officielle n’a été donnée par Red Bull, mais plusieurs experts pointent un mélange explosif : une baisse de performance, des rumeurs de départ de Verstappen et les départs successifs de figures clés comme Adrian Newey ou Jonathan Wheatley.

Un avenir chez Ferrari ? Le scepticisme de Riccardo Patrese

Alors que certains évoquent une possible arrivée de Horner chez Ferrari, d’autres, comme l’ancien pilote Riccardo Patrese, estiment que ce serait une erreur.

« Horner est très bon, mais je pense que toutes les histoires de l’an dernier seraient un problème », a confié Patrese à un site de paris en ligne. « Il peut mettre sur la table son palmarès des 20 dernières années. Il a un très bon CV. Mais un an plus tard, on parle encore de cette histoire. »

L’histoire évoquée est celle des accusations de comportement inapproprié à l’égard d’une employée de l’écurie Red Bull. Si une enquête interne a blanchi Horner, le mal était fait : l’affaire a semé le doute, jusqu’à pousser Jos Verstappen à demander son départ.

Un problème d’image pour la Scuderia

Selon Patrese, malgré les rumeurs d’un Fred Vasseur affaibli en interne, Ferrari ne serait pas dans une situation aussi instable qu’on pourrait le croire.

« Après les tempêtes et les tornades chez Ferrari, je pense que l’air devient plus respirable », a-t-il expliqué. « En ce moment, tout semble calme concernant Vasseur. Les spéculations se sont arrêtées. »S’il affirme rester ami avec Christian Horner — « Je lui ai envoyé un message de soutien, je pense qu’il est un excellent team principal. Il est capable de faire le job. » — Patrese insiste : ce n’est pas une question de compétences, mais d’image. « Ferrari veut une image claire, sans trop de distractions. C’est mon opinion. »

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