Quatrième du classement des constructeurs F1 à mi-saison, Red Bull est loin, très loin de son lustre d'antan. Ce qui fragilise forcément la position de son directeur, Christian Horner, à la veille d'un Conseil d'Administration qui s'annonce explosif.

Nouveau week-end galère pour Red Bull Racing. Il y a quelques jours, à l'occasion du Grand Prix de Formule 1 de Grande-Bretagne, la firme autrichienne a d'abord arboré un large sourire, après que Max Verstappen a remporté les qualifications pour s'élancer en pole position.

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Finalement, sur la piste détrempée de Silverstone, le quadruple champion du monde en titre a dû se contenter d'une cinquième place, loin, très loin du vainqueur, Lando Norris (à près d'une minute). De son côté, Yuki Tsunoda a terminé à la dernière place. Désormais, voilà Red Bull au quatrième rang du classement des constructeurs avec un écart qui s'accroît avec Mercedes et Ferrari, sans parler de McLaren qui fonce vers le titre. Et après ?

Un conseil d'administration sous haute tension chez Red Bull

En attendant le GP de Belgique, prévu à la fin du mois, les écuries vont avoir droit à trois semaines pour récupérer et aborder la seconde partie de saison dans les meilleures dispositions. Red Bull va en profiter pour aborder un conseil d'administration peut-être déterminant pour l'avenir de Christian Horner et Max Verstappen. Ainsi, il faudra rendre des comptes à Mark Mateschitz et Chalerm Yooviddhya, les propriétaires de l'écurie.

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Selon le souvent bien renseigné Erik van Haren pour De Telegraaf, “on remarque en coulisses que la pression sur Horner augmente”. Pour Ralf Schumacher, c'est le comportement de Verstappen qui interpelle : “Je pense qu’il a pris un peu plus de distance. Même si les qualifications ont été bonnes, il se rend de plus en plus compte que Red Bull n’est plus aussi performant. Et à Silverstone, il n’a rien voulu démentir. Cela lui passait au-dessus de la tête.”

Le Néerlandais, avec 69 points de retard sur le leader Oscar Piastri au classement des pilotes, peut toujours rêver d'un cinquième sacre consécutif. Mais l'essentiel est sûrement ailleurs, sur fond de rumeur l'envoyant chez Mercedes dès 2026. En tout cas, une mise au point s'impose dans le clan Red Bull. Et vite.

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