Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a défendu le nouveau règlement de la F1 et assume de faire respecter l'ordre au sein de la catégorie reine du sport automobile.
Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a pris la parole pour défendre les nouvelles règles mises en place cet hiver afin de sanctionner plus sévèrement les pilotes en cas de langage inapproprié ou de mauvais comportement. Ces directives, appliquées à la F1, où pour l'instant l'heure est aux révélations des monoplaces, et les championnats sous l'égide de la FIA, concernent des amendes, des suspensions et même des retraits de points en cas de récidive.
Une discipline renforcée pour les pilotes
Avec ces nouvelles mesures, la FIA souhaite normaliser les sanctions et donner aux commissaires une base claire pour pénaliser d'éventuels écarts de conduite. L'objectif est d'encadrer davantage les prises de parole des pilotes, notamment via les communications radios diffusées à la télévision.
MONTOYA POR FAVOR#F1 pic.twitter.com/doMIdzL9t7
— Formula 1 (@F1) February 7, 2025
Si certains acteurs du paddock, comme Toto Wolff ou Christian Horner, ont accueilli favorablement cette clarification des règles, d'autres estiment que cela risque de trop aseptiser la compétition. Pour autant, Mohammed Ben Sulayem assume pleinement cette volonté de renforcer la discipline en F1.
Vers une suppression des communications radio diffusées ?
Face à la recrudescence des propositions inappropriées captées par les radios d'équipe, la FIA envisage même de supprimer leur diffusion au grand public. “Nous allons maintenant travailler sur de nombreuses choses avec notre promoteur. Nous sommes toujours les propriétaires du championnat. Il y a des bips, mais quand vous avez plus de bips que de mots compréhensibles, ça ne va pas non plus.”
Ben Sulayem martèle que la FIA n'est pas là pour punir gratuitement les pilotes mais pour préserver une image saine du sport. “Si les athlètes utilisent des « gros mots », les enfants ne voudront pas suivre ce sport, et leurs parents leur conseilleront d'arrêter de le regarder. Cela doit être évité. S'ils veulent dire ces mots, qu'ils le fassent, mais ils n'utiliseront pas les plateformes de la FIA.”