Sponsor d'Aston Martin par l'intermédiaire d'Aramco, l'Arabie saoudite est déjà bien présente dans le monde de la Formule 1, en plus du Grand Prix qui aura lieu ce week-end. Mais les Saoudiens voient toujours plus grand. Au point de posséder leur propre écurie ?
Ce week-end, cap sur l'Arabie saoudite, plus précisément le Jeddah Corniche Circuit, théâtre de la cinquième manche du calendrier de Formule 1 2025. Un évènement toujours très attendu.
Les Saoudiens ne manquent d'ailleurs jamais d'ambition, eux qui prévoient de migrer vers le futur Speed Park de Qiddiya, près de Riyad, avec, par exemple, un virage montant jusqu'à une hauteur équivalente à vingt étages, rien que ça. En parallèle, avec Aramco, ce pays du Moyen-Orient est notamment implanté au sein de l'écurie Aston Martin. Avant de posséder son propre emplacement dans le paddock ?
“Une place disponible”, les Saoudiens se voient déjà en Formule 1
La saison prochaine, Cadillac deviendra la onzième écurie de Formule 1 sur le paddock. Les Américains vont-ils donner des idées aux Saoudiens ? Interrogé sur le sujet, le Prince Khalid bin Sultan Al-Abdullah Al-Faisal, président de la fédération saoudienne, n'a fait que confirmer :
“Il y a une place disponible. Il n'y a que 11 écuries sur 12, et aussi une ou deux équipes qui pourraient potentiellement être à vendre à l'avenir. Ça pourrait se faire, avant tout si la croissance est là. Si l'on achète une écurie, c'est pour gagner de l'argent.”
Le Prince a d'ailleurs abondé dans ce sens en déclarant : “Tout indique que l'Arabie saoudite pourra peut-être bientôt le faire.” Vous l'aurez compris, au-delà de l'enjeu sportif, les Saoudiens voient cette possibilité comme un véritable investissement financier. Au détriment de la passion ? En tout cas, on suivra avec attention les diverses opportunités qui pourraient s'offrir à l'Arabie saoudite à l'avenir.