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F1 : les 3 dates clés du quatrième titre de champion du monde de Max Verstappen

Sacré pour la quatrième fois de suite en Formule 1, Max Verstappen a vécu une saison 2024 très particulière. Retour sur une année qu'il l'a mené une nouvelle fois sur le toit du monde en trois dates clés.

Ca y est, Max Verstappen est à nouveau champion du monde. Cinquième du Grand Prix de Las Vegas dimanche, le Néerlandais s'est assuré de conserver sa couronne, qu'il détient depuis 2021. Désormais quadruple champion du monde de Formule 1, il a dû s'employer plus que les saisons précédentes pour garder son titre.

En effet, cette saison 2024 a vu Max Verstappen passer par plusieurs phases jusqu'à valider un nouveau titre mondial, qui lui permet d'égaler Alain Prost et Sebastian Vettel. Une récompense qui arrive après une année loin d'être linéaire pour lui et son écurie.

En Espagne, l'apothéose d'un début de saison idyllique

(Crédit : Icon Sport)

Après une saison 2023 dominée de la tête et des épaules (19 victoires en 22 Grands Prix), Max Verstappen se présentait en 2024 en tant que favori à sa propre succession. Et le début de saison du Néerlandais fut à l'image de son année précédente : dominateur, ne laissant que des miettes à la concurrence.

Sur les dix premiers Grands Prix de l'année, Max Verstappen s'est imposé sept fois. Il n'a été battu en piste (il a aussi abandonné en Australie) qu'à Miami – devancé par un grand Lando Norris – et à Monaco, où sa position en qualifications (6e) l'empêchait de rêver d'une victoire. Le Grand Prix d'Espagne est à l'image de son début de saison, avec une victoire sans briller après avoir maîtrisé Lando Norris toute la course. Max Verstappen domine sans impressionner, mais c'est amplement suffisant pour, déjà, filer vers le titre.

Zandvoort, symbole d'un rapport de force devenu défavorable

(Crédit : Icon Sport)

S'il la concurrence n'était pas à la hauteur des performances de la monoplace de Max Verstappen en début de saison, le rapport de force va totalement changer à partir du Grand Prix d'Autriche. Sur les terres de son écurie, le Néerlandais ne termine que cinquième alors même qu'il partait en pole position.

Ce GP ouvre une longue période mitigée pour lui et Red Bull, qui durera jusqu'au Mexique. Max Verstappen ne gagne plus, et le gap par rapport à la concurrence s'est considérablement réduit. Pire, la Red Bull n'est plus la meilleure monoplace de la grille, McLaren et Ferrari jouxtant dans la même catégorie.

Malgré cela, le Grand Prix des Pays-Bas est venu rappeler une réalité à tous les membres de la grille : même s'il ne gagne pas, Max Verstappen n'est jamais très loin des meilleures places. Chez lui, le pilote termine deuxième derrière Lando Norris, qui revient sur lui au classement des pilotes. Un résultat qui permet de nuancer sa “mauvaise passe” du milieu de saison. Max Verstappen n'a pas gagné entre l'Autriche et le Mexique, mais il a quand même signé trois podiums en dix Grands Prix et n'a terminé que deux fois hors du top 5. Largement suffisant pour continuer à mener le classement des pilotes.

Une démonstration à Interlagos

(Crédit : Icon Sport)

Sans être aussi au-dessus de la concurrence qu'en 2023, Max Verstappen semble donc promis à un nouveau titre mondial s'il arrive à contenir le retour de Lando Norris. Et c'est au Brésil que la course pour le titre va prendre un nouveau tournant et condamner le Britannique.

Parti en pole position après avoir remporté le sprint la veille, Lando Norris a une occasion en or de grapiller des points sur Max Verstappen, seulement dix-septième sur la grille. Mais le Néerlandais va livrer une performance majuscule, sa plus belle de la saison. Sous la pluie, il remonte tous ses concurrents jusqu'à prendre la tête au 43e tour. Impressionnant, il renoue avec le succès alors que son rival ne termine que sixième.

Grâce à cet exploit, Max Verstappen frappe très fort et s'adjuge presque déjà un quatrième titre de champion du monde. Il n'aura besoin que d'un Grand Prix supplémentaire pour le valider et ainsi s'inscrire un peu plus dans la légende et le palmarès de la Formule 1, et ce malgré une saison 2024 moins dominante que les précédentes.

Les mots "Minnesota Miracle" et "No-Call" sont rayés de mon vocabulaire. Mon cœur pleure la retraite de Drew Brees.

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