Rookie cette saison en Formule 1, Isack Hadjar (Racing Bulls) est considéré comme l'un des pilotes les plus prometteurs de sa génération. Souvent surnommé le “Petit Prost”, le Français possède certaines similitudes avec le quadruple champion du monde.
Isack Hadjar sera l'un des pilotes les plus observés ce week-end en Australie, pour le premier Grand Prix de la saison 2025 de Formule 1. Deuxième du championnat du monde de F2 l'an dernier derrière Gabriel Bortoleto, lui aussi promu en F1 cette saison dans une équipe ambitieuse, le Français va découvrir la catégorie reine au volant d'une monoplace Racing Bulls.
À tout juste 20 ans, Hadjar – pilote le moins bien payé de la grille – est considéré par beaucoup comme un pilote très prometteur. Dans le giron Red Bull depuis plusieurs années, il a même été surnommé le “Petit Prost”, en référence au quadruple champion du monde français, par Helmut Marko, responsable des jeunes pilotes de l'écurie autrichienne. Une comparaison qui ne sort pas totalement de nulle part.
Un pilote qui roule avec sa tête
L'une des caractéristiques principales d'Isack Hadjar est qu'il roule plus avec sa tête qu'avec ses émotions. “En fait j’analyse énormément quand je roule, j’utilise ma tête. C’est vraiment mon univers, c’est mon domaine et je le maîtrise donc je me permets de réfléchir à des choses qui ne me perturbent pas”, expliquait-il à l'AFP en décembre dernier.
Cette approche intellectuelle le rapproche ainsi d'Alain Prost, alors surnommé “Le Professeur”, qui était aussi connu pour avoir une approche très intellectuelle des courses. Et pour savoir éviter certaines décisions trop hâtives. “Je ne prends pas de risques inconsidérés. Je ne tente pas de dépassements impossibles. Je ne fais rien de stupide”, décrivait également Hadjar dans une autre interview.
Depuis le début de sa carrière, le pilote, qui sera le troisième tricolore – avec Esteban Ocon et Pierre Gasly – sur la grille en 2025, n'a connu que cinq crashs, entre ses débuts en Formule 4 et sa dernière saison en Formule 2. Reste à savoir si son pilotage sera aussi propre en F1, où il sera plus exposé et sera loin d'avoir la meilleure monoplace possible.