Alors que la grille de F1 2025 prend de plus en plus forme, certains baquets sont encore disponibles. Carlos Sainz semble en pole pour récupérer le siège de Lewis Hamilton chez Mercedes. Après les refus d'Alonso et de Verstappen, Toto Wolff a dû opter pour le plan C.

Carlos Sainz a assurément gonflé sa côte après son excellent début de saison. Vainqueur à Melbourne, l'Espagnol est également monté deux fois de plus sur la boite à Bahreïn et à Suzuka. Libéré par Ferrari à la fin de la saison suite à la signature de Lewis Hamilton, Sainz va devoir se trouver un nouveau baquet.

Selon la Corriere dello Sport, l'ancien pilote McLaren aurait trouvé un accord avec Mercedes. Du côté de l'écurie de Brackley, Sainz ne semblait pas être le choix numéro 1. Pour remplacer Lewis Hamilton, Mercedes a sondé plusieurs top pilotes, mais sans succès. Alors pourquoi le baquet de l'écurie allemande n'attire pas les convoitises ?

Mercedes est sur la pente descendante

Depuis la nouvelle réglementation de 2022, Mercedes ne cesse de descendre dans la hiérarchie. Après 4 Grand Prix cette saison, les flèches d'argents comptent 34 petits points. C'est donc le pire début de saison depuis plus de 5 ans. Depuis 2019, Mercedes marque de moins en moins de points à la même période, signe d'une décroissance signifiante.

La dernière victoire de l'écurie allemande remonte au Grand Prix du Brésil 2022. Une chute de son piédestal qui se fait dans l'incompréhension du côté de Brackley. Alors que le F1 Circus est plongé dans la nouvelle réglementation depuis 3 saisons, Mercedes ne comprend toujours pas sa monoplace.

Les gris ont tenté de changer de concept aérodynamique l'an passé à Monaco, sans succès. Avec cette perte de vitesse soudaine et continue, la valeur du baquet de Lewis Hamilton est en constante chute, n'attirant plus les pilotes des autres top teams de la grille.

Alonso et Verstappen ont dit stop

Ce jeudi, Aston Martin annoncé en grande pompe la prolongation de Fernando Alonso au sein de l'écurie. L'Espagnol a signé un contrat pluri-annuel avec l'écurie britannique, passant à côté du baquet Mercedes. Interrogé à ce sujet ce week-end à Suzuka avant sa prolongation, le double champion du monde ne voyait pas l'intérêt de venir au sein de la firme allemande.

“C’est une bonne question, mais Mercedes est derrière nous, donc cela ne semble pas si attirant.” Un recul dans la hiérarchie qui a refroidi Alonso. D'autant plus que le projet Aston Martin semble l'un des plus prometteurs au vu de la nouvelle réglementation moteur de 2026 qui pourrait rebattre les cartes dans la hiérarchie.

De son côté, Max Verstappen n'a pas officiellement fermé la porte à Toto Wolff. Mais le Néerlandais, en accord avec plusieurs sources, semble se diriger vers la continuité. Celle de rester chez Red Bull jusqu'à l'expiration de son contrat en 2028. Même si les nouvelles pour 2026 ne semblent pas excellentes pour la firme autrichienne (intégration du moteur Ford), la saison 2025 devrait se faire avec le presque quadruple champion du monde.

L'espoir de 2026 pour Mercedes

En 2026, la F1 mettra en place sa nouvelle réglementation moteur. Beaucoup d'équipes attendent avec impatience cette transition pour se hisser plus haut dans la hiérarchie. Qui dit révolution moteur dit Mercedes. En 2014, l'écurie allemande avait profité de l'arrivée du moteur hybride pour prendre le contrôle de la grille et assouvir une ère de domination sans précédent. Huit titres constructeurs consécutifs et sept titres pilote partagés entre Lewis Hamilton (6) et Nico Rosberg (1).

Au fond de sa tête, Toto Wolff s'attend peut-être à la même réussite dans 2 ans afin de remettre Mercedes au sommet. Le souci, c'est qu'en attendant les flèches d'argents perdent du terrain sur leurs adversaires et que l'intégration du nouveau moteur au nouveau châssis de 2022 sera complexe. Si les gris ne comprennent toujours pas l'aérodynamisme de leur monoplace, le moteur ne devrait sauver les meubles. De plus, le moteur Mercedes semble moins étincelant qu'auparavant. À Suzuka, les deux écuries avec la plus faible vitesse de pointe étaient équipées d'un moteur Mercedes.