En grande forme lors des qualifications, Fernando Alonso a vu Max Verstappen le priver de la pole position à Monaco. Deuxième sur la grille, le pilote Aston Martin compte bien doubler son rival pour s'imposer en Principauté.
Il est passé à 84 millièmes de reconnaître la joie de signer une pole position en Formule 1. Dans son ultime tour rapide, Fernando Alonso avait douché les espoirs des supporters monégasques de voir Charles Leclerc partir du plus haut de la grille. Mais Max Verstappen est venu jouer les rabat-joie dans le clan Aston Martin. Le pilote Red Bull a réalisé un dernier chrono sensationnel pour se placer en haut du classement.
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Finalement deuxième, l'Espagnol a reconnu la supériorité du Néerlandais dès la sortie de sa voiture. « Max (Verstappen) a été un tout petit peu plus rapide et c'est dommage. Bien sûr, la pole position signifie beaucoup à Monaco mais je me sens bien. Une première ligne sur la grille reste une belle chose. Le dernier secteur est notre point faible. » Une portion où le poleman a fait la différence. Toujours porté vers l'attaque, le natif d'Oviedo va tout faire pour tenter de s'imposer. « Voyons ce que nous pouvons faire en termes de stratégie, et avec la météo, mais nous allons essayer de gagner. »
Pushing to the absolute limit. 👊
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Départ capital !
A l'image de Max Verstappen qui doit réussir son départ pour conserver la tête, le début de course sera tout aussi important pour Fernando Alonso. L'extinction des feux est clairement le moment le plus opportun pour doubler à Monaco donc la plus grande chance du pilote Aston Martin pour dépasser son adversaire direct. « La distance est très courte jusqu'au premier virage. Nous avons eu de bons départs cette année, tandis que Max a été un peu irrégulier. Espérons qu'il fasse un mauvais départ ! »
Parti deux fois sur la première ligne depuis le début de la saison, le Taureau des Asturies avait réussi à surprendre Sergio Pérez en Arabie Saoudite. Le double champion du monde avait mené la course avant de céder face à la vitesse de pointe de la Red Bull. A Monaco, cet effet est presque réduit à néant. S'il sort en tête au premier virage, il y a de grandes chances qu'il monte sur la première marche du podium pour la première fois depuis dix ans.