Pourvoyeur historique de médaille aux Jeux Olympiques pour la France, l'aviron pourrait faire chou blanc cette année.

Lorsque les Jeux Olympiques débutent, il y a toujours des sports particulièrement attendus, où la France a pour habitude de briller. Ainsi, l'escrime ou le judo sont attendus et disposent d'un potentiel de médailles sans limites. Mais à un moindre degré, d'autres disciplines les talonnent, notamment l'aviron.

“Les résultats ne sont pas bons”

Il faut dire que depuis Barcelone 1992, au moins une médaille a toujours été glanée par les équipages français. A Tokyo, le clan tricolore avait ainsi raflé deux médailles : l'or pour Androdias et Bouchard, et l'argent pour Bové et Tarantola. Hélas, l'histoire ne se répète pas pour ces Jeux Olympiques à domicile. En effet, les deux équipages cités précédemment étaient de nouveau attendus pour jouer à minima un podium. Mais cela a rapidement tourné au vinaigre puisqu'aucun des deux n'est parvenu à se hisser en finale. Pire encore, sur les six embarcations présentes, seule une est parvenue à se donner une chance de courir pour une médaille.

Ainsi, Emma Lunatti et Elodie Ravera Scaramozzino porteront tous les espoirs de l'aviron français sur la finale du deux de couple féminin, jeudi matin (11h18). Une véritable surprise puisque les deux femmes sont associées depuis quelques semaines seulement. DTN de l'aviron français, Sébastien Vieilledent a reconnu ces résultats décevants au micro de RMC : “Les résultats ne sont pas bons, on ne va pas dire le contraire”. Avant de tenter d'expliquer ces défaillances : “On avait zéro marge de manœuvre, sur une crête en permanence. On a essayé de redynamiser une dynamique déjà en berne depuis plusieurs années, ça s’est fait dans la douleur avec pas mal d’aléas pour les bateaux”.

Mais les résultats sont là, et à moins d'une nouvelle performance de la part du tandem Lunatti – Scaramozzino, l'aviron français terminera sur un zéro pointé cette édition des Jeux Olympiques à domicile.