L'équipe féminine de football du Canada est prise dans un scandale d'espionnage aux JO 2024. La FIFA a déjà sanctionné avec fermeté les Canucks.

C'est une histoire absolument lunaire qui va coûter très cher. Vendredi, au milieu d'une journée riche, un scandale a éclaboussé l'équipe féminine de football du Canada. Engagées dans le tournoi féminin des Jeux Olympiques, les Canadiennes débarquaient à Paris avec de réels espoirs concernant une potentielle médaille.

Le drone de la discorde

Mais la sélectionneuse souhaitait sans doute avoir des garanties supplémentaires avant d'affronter la Nouvelle-Zélande jeudi dernier. Ainsi, un membre du staff a été attrapé mercredi par la police supervisant le centre d'entraînement à Saint-Étienne. La raison ? Ce dernier utilisait un drone pour filmer illégalement la séance d'entraînement de la…Nouvelle-Zélande. Si les Canadiennes ont emporté la rencontre (2-1), elles ont également mis la main dans un engrenage terrible. Immédiatement, la sélectionneuse Beverly Priestman a été suspendue par sa fédération.

Mais naturellement, la FIFA s'en est également mêlée, et a rendu un verdict qui fait mal. En plus d'une amende bien salée s'élevant à 200 000$, le Canada subit un retrait de six points dans la phase de poules du tournoi olympique ! En prime, la sélectionneuse et deux membres du staff sont eux interdits d'avoir la moindre activité liée au football durant une année.

Le Canada est donc déjà dos au mur dans ces JO 2024. Avec un total de -3 points en comptabilisant la victoire face à la Nouvelle-Zélande, les Canucks doivent maintenant réaliser un sans-faute, tout en espérant que les résultats soient favorables pour aller arracher la 2e place. Au passage, cela fait les affaires des Bleues, qui voient là leur principal adversaire dans le Groupe A être hors course pour la 1e place.