Lors d'une conférence de presse tenue ce samedi, le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a abordé les cas d'Imane Khelif et de Lin Yu-ting, boxeuses hyperandrogènes présentes aux JO 2024, et victimes de cyberharcèlement sur X (anciennement Twitter).
La polémique autour d'Imane Khelif ne cesse d'enflammer les réseaux sociaux. Boxeuse hyperandrogène, l’Algérienne est devenue la cible de l’extrême droite depuis sa victoire contre l'Italienne Carini aux JO 2024. Cette situation a également déclenché une guerre médiatique entre le Comité international olympique et l'Association internationale de boxe, cette dernière étant très critique à l'égard de la participation d'Imane Khelif et de Lin Yu-ting aux JO 2024. Lors de ce point presse, le patron du CIO a ravivé la controverse.
Thomas Bach clôt l'une des polémiques de ce JO 2024
« Nous avons deux boxeuses qui sont nées femmes, qui ont été élevées comme des femmes, qui ont des passeports de femmes et qui ont concouru en tant que femmes pendant des années. C’est une définition claire d’une femme », a-t-il lancé dans des propos rapportés par RMC Sport avant de poursuivre. « Il n'y a jamais eu le moindre doute à ce sujet. Ce que nous constatons maintenant, c’est que certains veulent s’approprier ce qu’est une définition d’une femme, j'invite ces personnes à nous fournir une définition basée sur la science sur ce qu'est être une femme… Mais nous ne contribuerons pas à des débats politiques, et les discours de haine sur les réseaux sociaux sont inacceptables. »
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