Alors qu'elle bénéficiera d'une wild-card aux JO Paris 2024, l'équipe de France de beach-volley ne sait toujours pas quels athlètes elle enverra sur le Champ-de-Mars cet été. Pourtant, du côté du sélectionneur Lissandro Carvalho, malgré la difficulté de la tâche, son choix est arrêté.
JO Paris 2024 : le beach-volley va investir le Champ-de-Mars
Il y aura comme un parfum de vacances cet été au pied de la tour Eiffel. Pourtant, malgré la présence massive de sable, il sera tout sauf question de doigts de pied en éventail. Ainsi, du 26 juillet au 11 août prochain, à l'occasion des JO 2024, les meilleurs représentants du beach-volley mondial vont en découdre. Historiquement, depuis l'apparition de ce sport à Atlanta, en 1996, deux nations surclassent les autres : les États-Unis et le Brésil. Néanmoins, chez les hommes, ce sont des Norvégiens qui ont été sacrés à Tokyo lors des Jeux de 2020. L'équipe de France, qui n'a jamais remporté la moindre médaille olympique, compte sur le soutien de son public pour renverser des montagnes. Hélas, un choix cornélien se profile pour le staff tricolore.
Quelle(s) paire(s) pour représenter l'équipe de France ?
Côté règlement, la situation est claire : chaque Comité national olympique ne peut envoyer que deux équipes, maximum, dans chaque compétition de beach-volley des JO Paris 2024. La France, en qualité de pays organisateur, va profiter d'une wild-card. Cela tombe plutôt bien, car aucune des meilleures paires tricolores n'est, pour l'heure, en position de se qualifier directement pour les Jeux parisiens. Youssef Krou – Arnaud Gauthier-Rat (23e au classement olympique), Julien Lyneel – Rémi Bassereau (29e) et Arthur Canet – Téo Rotar (30e) ne figure dans le Top 17. La décision devrait donc se faire en concertation avec le staff.
https://twitter.com/FFvolley/status/1784627039841972267
Interrogé par L'Équipe, Lissandro Carvalho, sélectionneur brésilien de l'équipe de France de Beach-volley, s'est montré plutôt catégorique : “Moi, dans ma tête, j'ai déjà mon équipe. Ma vision est claire, mais je ne l'ai pas communiquée aux joueurs. Sur le papier, je sais qui sera le meilleur représentant pour la France. Je pense différemment des règles que la Fédération a éditées… Les critères sportifs existent, ils sont définis par la FIVB et approuvés par le CIO. Si aucune équipe ne se qualifie par le ranking, on devrait pouvoir être libres de choisir. Là, on court le risque que la paire qui en ressortira ne sera pas forcément celle qui aura le plus de chance de performer aux JO… Serais-je entendu ? Je l'ignore.” En attendant, le suspense est à son comble.