Basketball

Preview des Knicks : RJ Barrett futur roi de New York ?

L’an passé, les Knicks étaient la pire franchise de la ligue. L’été a été marqué par un nouveau grand ménage, sans réussir à recruter de grande superstar. Alors, nouvelle saison morose du côté de Big Apple ou enfin des satisfactions ?

Le bilan 2018/2019 des Knicks :

Sur le plan comptable, les Knicks ont réalisé la pire saison de leur histoire avec ce triste bilan de 17-65. Un jeu pas forcément séduisant lors d’une année marquée par le transfert de Kristaps Porzingis à Dallas. On peut parler de tanking pour récupérer le 1er choix de la dernière draft, un ‘’objectif’’ manqué. Toutefois, les motifs d’espoirs existent avec les jeunes comme Mitchell Robinson.

Pour plus de détails, on vous redirige vers ce 2.

Les mouvements à l’intersaison :

Arrivées : RJ Barrett (Draft n°3), Ignas Brazdeikis (Draft n°47), Reggie Bullock (Lakers), Wayne Ellington (Pistons), Taj Gibson (Timberwolves), Marcus Morris (Celtics), Elfrid Payton (Pelicans), Bobby Portis (Wizards) Julius Randle (Pelicans)
Départs : Mario Hezonja (Blazers), Deandre Jordan (Nets), Emmanuel Mudiay (Jazz), Lance Thomas (Nets), Noah Vonleh (Timberwolves)

À défaut de recruter une superstar, les Knicks ont investi intelligemment. On note les arrivées de Julius Randle, excellent l’an passé avec les Pelicans, mais aussi de shooteurs comme Bullock et Ellington ou de bons intérieurs comme Bobby Portis et Taj Gibson. Des recrues qui devraient permettre à New York d’avoir un banc de qualité. De plus, New York n’a pas gaspillé son argent (chose rare ces dernières années) car le front office n’a offert à ses recrues que des contrats courts ou possédant une team option. Un moyen d’essayer d’être compétitif sans perdre sa flexibilité financière.

La plus grosse recrue estivale vient toutefois de la Draft avec la sélection de RJ Barrett en 3e position. Le grand espoir canadien se dit prêt pour jouer à New York et devra le montrer dès le début de saison. Ignas Brazdeikis, drafté au 2e tour, s’est lui montré intéressant en Summer League même si son temps de jeu sera sûrement infime. Au rayon des départs, pas de grosse perte à signaler. Normal lorsque vous avez l’un des pires effectifs de la ligue.

Le 5 Majeur des Knicks :

Meneur de jeu : Dennis Smith Jr

Pour sa 3e saison en NBA, Dennis Smith Jr garder la confiance de David Fizdale et être titulaire comme l’an dernier. Arrivé en échange de Porzingis, il devra toutefois montrer des progrès s’il ne veut pas voir Elfrid Payton (ou notre cher Frank qui sait) lui chiper sa place.

Arrière : RJ Barrett

Choisi en 3e sélection lors de la Draft, il paraîtrait illogique de voir RJ Barrett hors du 5 Majeur. Il devrait débuter à l’arrière, même s’il pourrait aussi évoluer à l’aile où il aurait toutefois plus de difficultés en défense.

Ailier : Kevin Knox

Peut-être le joueur le moins certain d’être titulaire. En progrès constant l’an dernier, le 9e choix de la draft 2018 pourrait voir son coach lui préférer Marcus Morris ou Reggie Bullock. On lui donne toutefois l’avantage si New York souhaite développer ses jeunes.

Ailier-Fort : Julius Randle

Recrue phare des Knicks lors de la free agency, il mérite d’être dans le 5 au vu de ses performances de l’an dernier avec les Pelicans. Il ne serait pas non plus impossible de le voir jouer pivot à cause du manque de profondeur sur le poste.

Pivot : Mitchell Robinson

Joueur le plus convaincant l‘an dernier et seul véritable pivot de l’effectif, Mitchell Robinson sera titulaire cette saison. Il sera aussi l’une des seules sécurités défensives de cet hypothétique 5 majeur.

Le Joueur à suivre : RJ Barrett

Il aura beaucoup de pression sur les épaules, mais RJ Barrett va devoir être performant dès ses débuts. (Crédits : Sporting News)

Et si c’était lui la superstar que New York attendait cet été ? Véritable phénomène au lycée, il était plus en retrait lors de sa saison universitaire à Duke. Bon créateur, il va devoir développer son shoot pour devenir une vraie menace offensive. S’il arrive à aligner quelques gros matchs, il pourrait rapidement devenir le nouveau chouchou du Madison Square Garden. S’il résiste à la pression new yorkaise, il pourrait être un candidat très sérieux au titre de rookie de l’année.

Le Prono :

Difficile d’évaluer New York. Si l’équipe veut pouvoir attirer de gros noms dès l’an prochain, elle a tout intérêt à se montrer compétitive. Oui, car désormais le simple fait d’être l’équipe de New York ne suffit plus si l’équipe squatte les bas-fonds du classement. New York a plutôt bien recruté et pourrait compter sur un très bon banc. Toutefois, le 5 Majeur, bien que rempli de talent, manque cruellement de bons défenseurs et de shooteurs.

Les Knicks ne seront pas ridicules et si une alchimie se crée entre les recrues et les jeunes, New York pourrait, sur un malentendu, se mêler à la course aux playoffs. Mais rien n’est jamais sûr à New York, alors ne nous avançons pas trop. Bilan : 31-51

Les mots "Minnesota Miracle" et "No-Call" sont rayés de mon vocabulaire. Mon cœur pleure la retraite de Drew Brees.

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