Les 3 favoris du Championnat du monde de Handball 2025
Cinq mois après les Jeux Olympiques de Paris 2024, le monde du handball s'apprête à vivre une nouvelle compétition majeure avec les Championnats du monde 2025. Voici les trois favoris pour décrocher le titre mondial début février dans la Telenor Arena de Bærum, en Norvège.
En seulement un an, le handball masculin aura connu trois compétitions majeures. Après le Championnat d'Europe en janvier 2024, remporté par la France, puis les Jeux Olympiques de Paris l'été dernier, où le Danemark a triomphé en battant l'Allemagne en finale, place désormais au Championnat du monde 2025, du 14 janvier au 2 février prochain.
Organisée en Norvège, au Danemark et en Croatie, cette 29e édition du Mondial de handball regroupera 32 équipes prêtes à se disputer le titre de champion du monde. Si toutes ne semblent pas armées pour aller au bout, plusieurs semblent en mesure de disputer la suprématie du Danemark, triple tenant du titre et parmi les favoris à sa propre succession lors de ce Championnat du monde de handball 2025.
Le Danemark, roi incontesté
Si l'on ne devait désigner qu'un seul favori pour ce Championnat du monde de handball 2025, il serait difficile de ne pas citer les Danemark tant le pays trône au sommet de la hiérarchie mondiale. Vainqueurs des trois dernières éditions, en 2023, 2021 et 2019, les joueurs de Nikolaj Bredahl Jacobsen semblent presque intouchables, eux qui sortent d'un été de rêve où ils ont reconquis l'or olympique.
Si la sélection danoise a perdu l'un de ses leaders après les JO de Paris, avec la retraite de la légende Mikkel Hansen, elle conserve l'un des meilleurs effectifs de la compétition. Avec plusieurs joueurs déjà présents lors des trois premiers sacres danois dont Mathias Gidsel, meilleur joueur du monde en 2023 et MVP du tournoi olympique, le Danemark fait office d'épouvantail et fait peur à tous ses adversaires. Et peut plus que jamais prétendre à un quatrième sacre mondial consécutif : du jamais vu dans l'histoire, hommes et femmes confondus.
L'Espagne, enfin le retour sur le toit du monde ?
Ces dernières années, l'Espagne s'est plus que jamais installée parmi les meilleures nations du monde. Très régulière, la sélection espagnole enchaîne les bons résultats : médaille de bronze aux deux derniers Mondiaux, quatre finales (2 gagnées, 2 perdues) sur les cinq derniers Euros et deux nouvelles médailles de bronze aux deux derniers tournois olympiques.
Sur une bonne dynamique, si l'on excepte la contre-performance au dernier championnat d'Europe (13e place), l'Espagne reste surtout sur de bons JO, conclues à la troisième place. Les Espagnols sont mêmes passés tout proche de la finale, ne perdant que d'un but en demies contre l'Allemagne. Portés notamment par l'ailier gauche Daniel Fernandez, ils tenteront de récupérer un titre mondial qu'ils n'ont plus gagné depuis 2013 et un Mondial à domicile. Attention tout de même au faux pas précoce puisque l'Espagne sera dans le groupe F avec la Suède, nation habituée des grands rendez-vous, et qu'une défaite obligerait les Espagnols à faire un sans faute par la suite.
La France, pour corriger le tir
La France espérait forcément faire mieux lors de ses Jeux Olympiques, mais n'a pas pu éviter une énorme déconvenue. Qualifiés in extremis pour la phase finale (seulement 4es de leur groupe), les Bleus ont été éliminés dès les quarts de finale, au terme d'un match qu'ils auraient dû gagner face à l'Allemagne (défaite 34-35 après prolongations).
Suite à cet échec, la France se doit de rebondir et de réaffirmer son statut, elle qui sortait d'un titre européen acquis en janvier 2024. Autour de cadres comme Dika Mem, Elohim Prandi ou encore Nedim Remili, le groupe de Guillaume Gille devra lancer au mieux l'ère post-Nikola Karabatic – parti à la retraite après les Jeux Olympiques de Paris, et ce dès son entrée en lice le 14 janvier contre le Qatar. Et quoi de mieux qu'un titre mondial pour se relever d'une si grosse déception, qui plus est dans un tournoi co-organisé par le Danemark, la sélection titrée à Paris, là où les Bleus auraient dû triompher ?