
À l’occasion de la 9e journée de Ligue Magnus, les Dragons de Rouen recevaient les Jokers de Cergy Pontoise. Une occasion pour les Dragons de poursuivre leur série de victoires.
Présentation de la rencontre
En effet, en ce dimanche 25 octobre, Rouen s’apprêtait à jouer son sixième match et Cergy son quatrième. Les Jokers n’avaient plus joué depuis maintenant trois semaines à cause de différents cas de Covid-19. L’équipe à domicile, leader de la Synerglace Ligue Magnus, avait à cœur d’aller chercher une sixième victoire de rang. En face, les franciliens avaient obtenu deux victoires et une défaite, un bilan plutôt positif pour un promu.
La rencontre s’annonçait serrée au vu du calendrier. En effet, Rouen avait joué deux jours plus tôt, tandis que leurs adversaires n’avaient donc pas joué depuis trois semaines. De plus, l’entraineur Fabrice Lhenry, positif à la Covid-19, était remplacé pour l’occasion par Ari Salo. De plus, les Dragons ne pouvaient pas compter sur le soutien de tout leur public, la jauge imposée étant de 1000 spectateurs maximum. Les Dragons ne pouvaient donc pas s’appuyer sur le traditionnel soutien des supporters de la Tribune G ou encore sur l’ambiance surchauffée d’une Ile Lacroix habituellement en ébullition.
Une première demi-heure relativement équilibrée
Le T1 a plutôt bien débuté pour les locaux qui ont été les premiers à se montrer dangereux en enchainant les occasions. Et logiquement, ce sont les Dragons qui ont trouvé la faille en premiers par l’intermédiaire de Maxime Lamarche à la 8e minute. Après une fin de tiers temps relativement équilibrée, Cergy a multiplié les offensives dès le début du T2 alors qu’une pénalité rouennaise était encore effective. Il n’en fallait pas plus aux franciliens pour égaliser après seulement une minute de jeu en supériorité numérique. L’occasion pour les quelques supporters verts et rouges présents d’exulter. Les Jokers ont ensuite continué à inquiéter les normands pendant près de 5 minutes. Cependant, Cergy a ensuite accumulé les pénalités en en encaissant trois de suite. Assurément le tournant du match.
Une seconde demi-heure à l’avantage des dragons
Durant ces trois pénalités, on a pu voir les Dragons à la peine, ne parvenant pas à prendre l’avantage. Il a fallu attendre la quatrième pénalité consécutive des Jokers dans ce T2 pour enfin voir Rouen marquer, avec un but à la 36e minute. Cergy écope ensuite de sa sixième pénalité, une occasion de plus pour Rouen de prendre le large que les locaux transformeront grâce à Lampérier à la 39e minute.
Le T3 démarre ensuite de la meilleure des manières pour les Dragons. Après seulement deux minutes de jeu, Cantagallo porte le score à 4-1. Ensuite, Cergy écope de sa septième pénalité, offrant une nouvelle occasion de creuser l'écart à leurs adversaires. Rouen ne se fit pas prier et son cinquième but par l'intermédiaire de Lamarche à la 44e minute de jeu. Seulement vingt secondes plus tard, les Dragons enfoncèrent encore un peu plus leur adversaire en portant le score à 6-1. Les rouennais inscrivirent donc trois buts en seulement deux minutes : un exploit pour les normands, mais également un véritable calvaire pour Cergy.
Le dernier quart d’heure s’annonçait donc difficile pour les Jokers. Effectivement, Rouen continua à dérouler et inscrivit son septième but à la 50e minute par Vigners. La joie dans la patinoire était à son paroxysme : les quatre tribunes pouvaient entendre « Chelsea Dagger », la musique des buts rouennais, retentir pour la septième fois de la soirée. Cergy écopa de trois pénalités supplémentaires avant la fin de la rencontre, terminant le match avec un total de dix pénalités.
Le score en resta là avec une nette domination des locaux durant la fin de match. Les supporters rouennais ont pu féliciter chaleureusement leur joueurs avec le traditionnel clapping de victoire.
Réaction des entraineurs
Le coach Ari Salo s’est montré satisfait de ce match dans l’ensemble, notamment de la troisième période, estimant qu’il n’y avait « rien à dire » avec une différence dans la dernière demi-heure.
Le coach de Cergy, Jonathan Paredes, s’est forcément montré plus déçu. Les Jokers ont selon lui fait trente minutes correctes avant de payer très cher les pénalités : « Quand on veut challenger ce genre d’équipe on ne peut pas prendre autant de pénalités, on en a pris autant là que sur les trois premiers matchs ». Ainsi, malgré le manque de rythme et trois semaines sans jouer, il a malgré tout affirmé : « Je ne chercherai pas le manque de rythme comme une excuse ».
Ainsi, à l’issue de cette rencontre, Rouen pointe à la première place avec trois matchs en retard. Les Jokers quant à eux se retrouvent à l’avant dernière place avec cinq matchs de moins que certaines équipes.