L’OM en Ligue des Champions, naufrage en bande organisée
Sept saisons après sa dernière participation, l'OM retrouvait la Ligue des Champions cette année. Bilan : 6 matchs, 5 défaites, 1 victoire, 2 buts inscrits (2 penaltys) et 13 buts encaissés, l'OM s'est une nouvelle fois ridiculisé auprès de ses supporters, tellement impatients de retrouver leur club dans cette compétition. Qui plus est, quand cette dernière est étroitement liée à l'histoire du club.
Une “faim d'Europe” qui tourne à l'indigestion
Phase aller
Pour la première rencontre du groupe face à l'Olympiakos, les hommes de Villas-Boas ont déçu. Très peu d'occasions franches, beaucoup de lacunes dans les duels et une erreur fatale d‘Amavi qui coûte la défaite en toute fin de rencontre. Face à City, une autre erreur individuelle est à l'origine de l'ouverture du score adverse, cette fois-ci c'est Valentin Rongier.
Lors du dernier match de la phase aller face à Porto, un coup du sort mets les marseillais en mauvaise posture. Payet peut remettre les siens dans le match mais rate un penalty, l'OM s'inclinera 3 à 0 au final. Les olympiens bouclent la phase aller avec un 0/9, 7 buts encaissés et aucun but marqué. Au-delà de la différence de niveau, il y avait une différence d'état d'esprit flagrant. Pourtant habitués aux luttes âpres, les hommes de Villas-Boas étaient en retard dans les duels et manquaient d'agressivité. Une agressivité qui leur avait permis, le 13 septembre dernier de faire tomber le PSG au Parc.
Phase retour
Vu la conjoncture du Groupe C, l'OM pouvait encore espérer quelque chose sur cette phase retour. Après une bonne entame de match face à Porto, l'OM s'est de nouveau incliné face à l'ancien club de Villas-Boas. Seule éclaircie dans la campagne de Marseille, une victoire face à l'Olympiakos (2-1) acquise au forceps avec un doublé de Payet sur penalty. Pas de quoi se réjouir, mais cette victoire aura au moins eu le mérite de stopper la série record de défaites en Champions League (13).
Un cruel manque d'expérience pour l'OM dans cette compétition
Après le tirage au sort, la plupart avait estimé que l'OM était bien tombé. Une grosse écurie, Manchester City, et deux équipes à leur portée, Porto et l'Olympiakos. Mais, même sans être des cadors de la compétition, les Grecs et les Portugais ont beaucoup d'expérience dans cette compétition, à contrario des olympiens, qui découvraient pour la grande majorité la coupe aux grandes oreilles. Difficile d'exister quand on est aussi peu inexpérimenté, mais cela n'excuse pas tout.
En somme, le manque d'expérience, la défaillance dans les duels, des erreurs individuelles et une mauvaise gestion des temps forts ont fait défauts à l'OM. Avec du recul, on pouvait considérer l'Europe comme un “plus” en voyant le gouffre entre le niveau de l'OM et des autres participants. Finalement, les matchs ont pesé dans le calendrier phocéen avec un effectif plutôt court pour jouer sur tous les tableaux.
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