Chère NBA,
17ans. Voilà 17ans que tu rythmes mes nuits d’Octobre à Juin et que je vis au son de tes Buzzer Beater, tes Tomars ou encore de cette String Music si douce à mon oreille. Ce soir, pour la première fois de l’histoire, tu seras chez moi, à Paris, en France. Tant de chemins parcourus. Jamais je n’aurais imaginé cela en regardant Allen Iverson crossé la ligue, Kobe devenir l’un des plus grands Lakers de l’histoire, Tony Parker être M.V.P. des Finals, ou encore vibré, frissonné et pleuré en suivant les aventures de MES Phoenix Suns.
Aujourd’hui, Vendredi 24 Janvier, tu envoies dans la capitale française ton M.V.P. Un grec au talent démesuré qui roule sur la ligue depuis bientôt 2ans. Et son escouade de sauvages façon WWE pour faire monter la température. Face à eux, une équipe en reconstruction au sein de laquelle évolue notre « Batman » à nous. Rien à voir avec ce chère Bruce, mais bien Nicolas Batum, champion d’Europe en 2013 avec les bleus. Joueur que la France adore, même si tout le monde aimerait qu’il est plus confiance en ses immenses capacités. Ce vendredi 24 Janvier, tu m’envoies donc les Bucks de Milwaukee face aux Hornets de Charlotte.
Si ce soir nos yeux plein d’étoiles seront rivés sur le terrain pour observer tes joueurs, ils n’oublieront pas de se balader également dans les tribunes, en espérant le voir lui. Le Joueur Ultime. Le G.O.A.T. Sa Majesté, qui pour moi n’était à l’époque qu’un joueur vieillissant des Wizards, et qui, chemin faisant, a pris une toute autre dimension dans mon cœur. Michael Jordan est a Paris car son équipe joue le 1er match de saison régulière de l’histoire de la NBA en France. Quel kiff.
Bref, chère NBA, tu l’auras compris, ce soir la France ne sera qu’amour pour toi. Et dans un Accor Hotel Arena (aka Bercy pour les intimes) chauffé à blanc, la France te fera ressentir tout l’amour qu’elle a pour toi depuis tant d’années. Tout le monde ne sera pas des nôtres ce soir, mais je suis sûre que la communauté NBA française partage mon avis. A ce soir ma chère vieille amie. Au plaisir que tu découvres Ma maison.
Un fan, peut-être pas de la première heure, mais d’aussi loin que mes souvenirs le permettent .