Condamné à la relégation en Ligue 2, Montpellier, par l'intermédiaire de son président, Laurent Nicollin, a reçu son entraîneur, Jean-Louis Gasset, ce mardi 18 mars 2025. Alors qu'un départ semble inéluctable, voici au moins 3 faillites depuis le retour de l'enfant du pays au MHSC.
Dimanche dernier, le match de la peur entre les deux relégables de Ligue 1, Montpellier et Saint-Etienne, a pris une drôle de tournure. Si bien qu'à l'heure de jeu, la rencontre a été définitivement arrêtée. En attendant de savoir si elle sera rejouée, ou non, le MHSC pense déjà à l'avenir.
Ce mardi 18 mars, dès 8 heures du matin, la direction de Montpellier a reçu son coach, Jean-Louis Gasset. Selon toute vraisemblance, la collaboration va s'arrêter là, les rêves de maintien ayant peu à peu disparu. Plusieurs explications sont possibles pour expliquer cette déroute héraultaise.
Montpellier, une défense aux abois
Pire attaque de Ligue 1, Montpellier possède aussi la plus mauvaise défense du Championnat de France. Avec 61 buts encaissés, si l'on compte les 2 du match face à l'ASSE, le MHSC a pris plus de 2,3 buts par journée en moyenne. Dans ce contexte, impossible de viser plus haut.
À sa décharge, l'entraîneur, Jean-Louis Gasset, a vu le sort s'acharner sur bon nombre de ses défenseurs, Becir Omeragic, Christopher Jullien, Nikola Maksimovic, Issiaga Sylla et Enzo Tchato passant par la case infirmerie. Mais l'équipe la moins disciplinée de toute la L1 (74 cartons jaunes, 6 rouges) n'est pas là par hasard.

La faillite des cadres, un élément déterminant
“Quand tu touches 210 000 euros par mois, non.” On a encore en mémoire les propos de Téji Savanier, le capitaine de Montpellier, après la déroute en Coupe de France au Py (N2, 4-0), en réponse à la question : “Dernier de Ligue 1, ça fait mal ?”
Des propos qui illustrent, avec davantage de recul, la démobilisation globale des cadres du MHSC. Cela vaut aussi pour Jordan Ferri, qui a passé le plus clair de son temps à enchaîner les suspensions, ou Wahbi Khazri, un seul but en Ligue 1 cette saison. Un de plus qu'Andy Delort, autre joueur d'expérience, dont le comeback lors du mercato d'hiver a fait pschitt.
Un mercato hivernal bâclé au MHSC
En laissant filer Moussa Tamari, Akor Adams et Arnaud Nordin en janvier, Montpellier a considérablement appauvri son secteur offensif. Et les quelque 15 millions d'euros récupérés sur ces mouvements n'ont absolument pas été réinvestis.
Andy Delort est arrivé en prêt, le jeune Nicolas Pays débarquant quant à lui de National 2. Pas de quoi renforcer une équipe déjà aux abois en fin d'année dernière. Hélas pour lui, Jean-Louis Gasset, résigné, ne sera pas parvenu à convaincre Laurent Nicollin, le président du MHSC, de prendre la main sur le mercato hivernal. Peut-être sentait-il déjà le vent tourner, et la descente en Ligue 2, inéluctable ?