Monaco Basket : bientôt opérationnel, Kemba Walker, 781 matches NBA, plante le décor
Le 21 juillet dernier, Monaco Basket a une fois de plus fait trembler le basket français et européen en signant un certain Kemba Walker, près de 800 matches NBA et quatre fois All-Star de la célèbre ligue nord-américaine. Touché au genou gauche, le meneur de 33 ans au CV XXL va très bientôt disputer son premier match avec la Roca Team. En amont, il a prévenu, il n'est pas venu pour faire de la figuration et ne souhaite qu'une seule chose : gagner.
Kemba Walker, un nouveau poids lourd de NBA à Monaco
En mettant la main sur Mike James, moyennant un salaire proche des 2,5 millions d'euros, Monaco Basket avait déjà changé de dimension en 2021. Cet été, la Roca Team s'est offert trois joueurs de l'Équipe de France, à savoir Terry Tarpey, Mouhammadaou Jaiteh et Petr Cornelie. Mais ce n'est pas tout. À la fin du mois de juillet, les champions de France en titre ont encore fait parler d'eux en s'attachant les services de Kemba Walker. Dans un long entretien accordé à L'Équipe, Walker a confié que les assauts répétés des dirigeants monégasques avaient fait la différence : “Monaco m'avait déjà contacté quelques mois plus tôt et je ne pouvais pas leur donner de réponse. Mais quand ils sont revenus, j'ai compris qu'ils étaient vraiment intéressés et que c'était une opportunité que je devais saisir. Je me disais que c'était l'occasion de découvrir l'Europe, ce que je n'avais pas eu le temps de faire. Je vais jouer dans plein de pays où je ne suis jamais allé, dans des salles où les spectateurs sont incroyables, comme au Partizan Belgrade où tout le monde me dit que ce sont les plus fous.“
Crédit photo : Iconsport
Qu'on se le dise, avec Kemba Walker, Monaco Basket a mis la main sur du très très lourd. Un joueur qui compte 781 matches NBA. Qui a porté les couleurs de Charlotte, Boston, des Knicks, Boston ou encore Dallas. Qui a été invité au All Star Game quatre fois de suite, entre 2017 et 2020. À Charlotte, il a enchaîné les saisons à plus de 80 présences dans le 5 de départ. Lors de l'exercice 208-2019, il a même culminé à plus de 25 points par rencontre en moyenne. Des chiffres qui forcent le respect. À 33 ans, le natif du Bronx, peu en vue en NBA ces derniers mois, est-il venu en pré-retraite en Europe pour autant ? Vous allez le voir, la réponse de l'intéressé a le mérite d'être claire.
“Je veux gagner des titres ici”, prévient l'Américain
Qu'est-ce qui a bien pu pousser un joueur de la trempe de Kemba Walker à poser ses valises à Monaco ? L'intéressé répond, sans détours : “Je ne pensais pas encore à la retraite. Je voulais me donner une dernière chance. (…) Ce n'est pas parce qu'on n'est pas en NBA que ce n'est pas du basket de très haut niveau.” Dès lors, quelles ambitions pour le meneur dans le basket européen ? À l'image de son nouvel entraîneur Sasa Obradovic, Walker est ambitieux : “Monaco est un nouveau défi, une nouvelle opportunité. Je veux gagner des titres avec eux, c'est pour ça que je suis là.” Tout en insistant sur ses ambitions : “Gagner. Peu importe la ligue, si vous êtes tout en haut, vous êtes tout en haut. C'est le meilleur sentiment et c'est tout ce qui compte. Je pourrai même être à zéro point de moyenne, je m'en fiche (sourire), je veux gagner des titres ici.” Le décor est planté.
Kemba Walker : « Je voulais me laisser une dernière chance »
Après deux mois à soigner son genou gauche, Kemba Walker a retrouvé mardi l'entraînement collectif. L'Américain s'est confié sur son départ des États-Unis et ses ambitions sur le Rocher https://t.co/8QtyxS6v1n pic.twitter.com/l7GImAkayc
— L'ÉQUIPE (@lequipe) October 12, 2023
De retour à l'entraînement collectif mardi, Kemba Walker n'a pas caché sa grande excitation : “J'étais comme un enfant dans un magasin de bonbons. À la fois nerveux et excité. J'étais juste heureux d'être enfin sur le parquet avec le reste de l'équipe. J'aime le basket, je veux continuer à jouer, à me battre.” Quid de l'état de son genou gauche, jugé très préoccupant par certain ? Pour le meneur expérimenté, aucun souci : “Je sais ce que je peux faire. (…) Je ne fais pas attention aux réseaux sociaux. Tout le monde a une opinion, c'est la nature humaine. On ne m'a pas vu jouer depuis longtemps, j'ai des soucis de genou. Peu importe. Je ne prends pas les critiques comme un défi. Personne ne peut me défier à part moi et je suis suffisamment dur envers moi-même.” Premiers éléments de réponse dès dimanche à l'occasion de la réception de Bourg-en-Bresse en Betclic ÉLITE ?
