Après un Euro 2024 enchanté, l'Equipe du Portugal de Handball masculin est en train de tomber de bien haut. La faute à Miguel Martins, soupçonné de dopage et exclu du Mondial 2025. Le cas du demi-centre interroge toutefois la presse internationale.

Difficile d'imaginer un début de tournoi plus chaotique pour le Portugal. Malgré une victoire 30-21 face aux USA lors de la 1ère journée du tour préliminaire, la formation de Paulo Pereira est en plein doute.

Le Portugal privé de sa star lors du Mondial 2025

Il faut dire que le Handball portugais est sous le choc après l'annonce d'exclusion de Miguel Martins au Mondial 2025. Joueur phare de la sélection, le demi-centre de 27 ans jouissait d'un statut de leader dans le vestiaire. Du moins avant d'être soupçonné de dopage.

Le Portugal misait d'ailleurs sur ses 107 sélections et son expérience des grandes compétitions pour tenter de faire mieux qu'une 10e place, meilleur résultat de la sélection. C'est pourtant privé de Miguel Martins que les Portugais affronteront le Brésil ce vendredi 17 janvier.

“Le cas le plus bizarre de tous les temps”

L'histoire semblait être classique. Miguel Martins a annoncé qu'il se retirait du Mondial 2025. “J'ai été informé qu'un échantillon que j'avais fourni dans le cadre d'un test antidopage contenait une substance interdite” peut-on lire sur le compte Instagram du joueur d'Aalborg.

L'échantillon suspect date de plus d'un an. Il a été collecté à Mannheim, en Allemagne. Seul problème : Miguel Martins n'a jamais disputé de rencontre dans cette ville du Sud-Ouest du pays, lors du Championnat d'Europe.

A cette même période, le Portugal jouait à Munich, tandis que les Pays-Bas, la Bosnie, la Suède et la Géorgie croisaient le fer dans la Mannheim SAP Arena.

Une affaire qui sème donc le trouble sur la culpabilité de Martins. Le quotidien allemand Bild a qualifié cette histoire de dopage de “cas le plus bizarre de tous les temps”. De son côté, l'EHF a annoncé qu'elle ne suspendait pas Martins. Le joueur, lui, a dit vouloir attendre “avant de faire d'autres déclarations”. Affaire à suivre !