La trêve internationale va permettre à plusieurs sélections de valider leur ticket pour la Coupe du monde 2026. Parmi les potentielles 48 équipes participantes, la République démocratique du Congo, encore en lice pour une qualification.

Du 11 juin au 19 juillet prochain, les Etats-Unis, le Canada et le Mexique accueilleront la Coupe du monde 2026. Pour ce 23e Mondial de football masculin, les organisateurs ont ouvert le format à 48 équipes. Mais plus de places qualificatives ne signifie pas forcément que les éliminatoires sont de tout repos.

60e nation au classement FIFA, la RD Congo n'a toujours pas validé son billet pour le Mondial 2026. Après 10 matchs dans les éliminatoires, les coéquipiers de Chancel Mbemba ont obtenu 22 pts. Pas assez pour devancer le Sénégal dans un groupe B pourtant abordable.

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Mais suffisamment pour faire partie des 4 meilleures 2es de la phase de groupe pour s'affronter lors du barrage zone Afrique. Demain, la République démocratique du Congo joue son avenir en affrontant le Cameroun (2e du groupe D).

La RD Congo motive les Léopards coûte que coûte

Ce match Cameroun – RD Congo cristallise les tensions dans un pays qui n'a plus connu la moindre Coupe du monde depuis plus de 50 ans. La dernière participation de la RD Congo à un Mondial remonte à 1974 et le tournoi en Allemagne de l'Ouest. Sachant que cette compétition reste la seule Coupe du monde à laquelle la RDC a participé.

Autant dire que la qualification pour les barrages intercontinentaux dépasse le caractère sportif. L'enjeu est tel que l'Etat congolais s'en est même mêlé. A la veille du match Cameroun – RD Congo, le président Félix Tshisekedi a promis de verser une prime d'1M$ aux Léopards si la RDC se qualifie pour les barrages.

La promesse ne sera tenue qu'en cas de victoire contre le Cameroun, puis de succès face au vainqueur du match Gabon – Nigeria. Reste à savoir si le peuple congolais se réjouira de cette nouvelle. Même si, plus que jamais, les supporters des Léopards n'attendent qu'une chose sur le plan sportif : disputer la Coupe du monde 2026. A tout prix ? Pas forcément. Mais coûte que coûte !