Avant de se tourner vers les Playoffs, il est l'heure de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur pour récompenser les principaux acteurs de la saison régulière. Voici les trophées NBA selon la rédaction We Sport.

MVP : Joel Embiid (Philadelphie 76ers)

Statistiques : 33.1 points, 10.2 rebonds, 4.2 passes par match

Après deux places de dauphin consécutives, il est enfin temps de sacrer Joel Embiid, encore auteur d'une saison exceptionnelle. Meilleur marqueur de la NBA avec 33,1 points par match (son record en carrière), il a emmené les Sixers presque à lui tout seul au troisième rang de la Conférence Est juste derrière les Bucks et les Celtics. Avec des performances de haute volée, comme ses 59 points face à Utah ou plus récemment ses 52 pions contre Boston, le Camerounais a certainement fait basculer le vote en sa faveur. Même s'il est en ballottage avec Nikola Jokic et de Giannis Antetokounmpo, le pivot de Philadelphie semble avoir une longueur d'avance tant il a écrasé la concurrence. Sûrement le joueur le plus dominant de la ligue cette année, le trophée de MVP serait donc amplement mérité.

Mentions honorables : Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo, Jayson Tatum

DPOY : Evan Mobley (Cleveland Cavaliers)/Jaren Jackson Jr. (Memphis Grizzlies)

Statistiques : 16.2 points, 9.0 rebonds, 1.5 contres par match/Statistiques : 18.6 points, 6.8 rebonds, 3.0 contres par match

L'impact de ces joueurs dans leurs franchises respectives est telle qu'il est impossible de les départager. Si Cleveland possède la meilleure défense de NBA cette saison, c'est en partie grâce à Evan Mobley. Bien que cela ne se traduit pas dans les statistiques, il suffit de regarder un match des Cavs pour comprendre à quel point le 3e choix de la Draft 2021 est un poison. Capable de défendre tous les postes à merveille, il est un candidat naturel au DPOY. Sauf que voilà, Jaren Jackson Jr. a un dossier tout aussi solide. En plus d'être la pièce maîtresse de la 3e meilleur défense, l'intérieur des Grizzlies tourne à 3,0 contres par match. Une catégorie qu'il mène largement devant Nic Claxton et ses 2,5 contres de moyenne. Dans l'histoire, cela a rarement suffi pour repartir avec le trophée, mais pas pour JJJ.

Mentions honorables : Giannis Antetokounmpo, Bam Adebayo, Nic Claxton

COY : Mike Malone (Denver Nuggets)

Ici c'est simple, deux facteurs. Premièrement, l'entraîneur de la meilleure équipe de la Conférence Ouest – aussi redoutable que jamais – doit sans doute remporter le trophée de Coach of the Year. Avec Mike Malone aux commandes, les Nuggets ont devancé des écuries comme les Grizzlies, les Warriors, les Suns ou encore les Lakers et les Clippers avec un bilan de 53 victoires pour 29 défaites. C'est fort. Deuxièmement, si Nikola Jokic n'est pas élu MVP, il faut tout de même récompenser un membre de Denver. Et pour Malone, ce serait loin d'être immérité. Lui qui n'a jamais fait mieux troisième lors de classement a pourtant prouvé ces dernières années qu'il est l'un des meilleurs coachs de la NBA. Une telle distinction lui ferait justice.

Sixth Man of the Year : Malcolm Brogdon (Boston Celtics)

Statistiques : 14.9 points, 4.2 rebonds, 3.7 passes par match

Tradé à l'été 2022 d'Indiana à Boston, Malcolm Brogdon n'a eu aucun mal à se fondre dans le collectif des Celtics. Mieux encore, il est le 6e homme attitré de Joe Mazzulla, capable d'apporter du scoring et du playmaking en sortie de banc. Typiquement le profil qui a fait défaut aux C's en Finales NBA la saison passée. En apportant sa qualité au shoot – 4e meilleur tireur à 3 points de la ligue avec 44,4% de réussite – l'ancien de Milwaukee a rendu l'attaque des C's encore plus létale. Le meneur de 30 ans a largement contribué à l'excellente saison de la franchise du Massachusetts, 2e meilleur bilan de NBA. C'est en toute logique que Brogdon doit être couronné. Un trophée personnel après celui de Rookie of the Year en 2016.

Mentions honorables : Immanuel Quickley, Russell Westbrook, Bobby Portis

ROY : Paolo Banchero (Orlando Magic)

Statistiques : 20.0 points, 6.9 rebonds, 3.7 passes par match

Orlando ne s'est pas trompé en sélectionnant Paolo Banchero avec le premier choix de la Draft. Car oui, dès ses débuts sur les parquets NBA, il n'a pas manqué de prouver pourquoi il était le meilleur joueur de sa cuvée battant très rapidement des records de précocité. L'Italien est le plus jeune joueur de l'histoire à inscrire plus de 20 points à chacun de ses cinq premiers matchs en carrière. Même des monstres comme Michael Jordan, LeBron James ou encore Luka Doncic ne sont pas parvenus à accomplir tel exploit. Sa grande taille (2m08) couplée à sa mobilité, son agressivité et sa capacité à shooter de loin rendent l'ancien de Duke extrêmement dangereux. Et dire qu'il a encore une grande marge de progression… Le futur franchise player du Magic, c'est lui.

Mentions honorables : Bennedict Mathurin, Jaden Ivey, Walker Kessler

MIP : Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder)

Statistiques : 31.4 points, 4.8 rebonds, 5.5 passes par match

Quelle est la définition d'un MIP ? Un joueur cantonné au banc qui devient un titulaire important ? Un jeune prospect qui devient une star ? Ou une star qui franchit encore un cap pour être une superstar ? La dernière s'applique clairement à Shai Gilgeous-Alexander. Déjà auteur d'une excellente saison 2021/22 avec 24,5 points par match, le Canadien s'est encore sublimé de manière spectaculaire cette année avec une moyenne de 31,4 points. À l'heure actuelle, l'ancien Clipper est aisément l'un des 10 meilleurs joueurs de la ligue et ses chiffres avancés le confirment puisqu'il a inscrit le plus de tirs à deux points et de lancers francs de toute la ligue. En plus, le meneur de 24 ans a mené Oklahoma City jusqu'au Play-In Tournament contre toute attente. Chapeau M. Gilgeous-Alexander.

Mentions honorables : Lauri Markkanen, Jalen Brunson, Tyrese Haliburton