La nuit prochaine aura lieu le match 5 de la série des Playoffs NBA entre les Minnesota Timberwolves et Golden State. Pour un expert du ballon orange, le Français Rudy Gobert profite de critiques injustifiées pour museler l'attaque des Warriors.

Et si le sort de cette demi-finale de conférence des Playoffs NBA se décidait dans quelques heures ? Alors qu'il mène 2-1, Minnesota a l'occasion de frapper un très grand coup, dans la nuit de lundi à mardi, sur le parquet du Chase Center. Stephen Curry ne faisant son retour, au mieux, que pour le match 6, les Golden State Warriors savent qu'une nouvelle défaite offrirait une belle de match aux Timberwolves, chez eux, dans la foulée.

Auteur respectivement de 9, 5 et 9 points lors des trois premiers matches de la série, Rudy Gobert a en revanche compilé 33 rebonds sur le même alors, sans oublier les nombreux contres réalisés. Un travail défensif remarquable, déjà salué au tour précédent par LeBron James, Luka Dončić et les Lakers. La faute, aussi, à une mauvaise lecture des attaquants adverses ?

Le périmètre, l'arme secrète de Rudy Gobert

L’insider Dane Moore s'est penché sur les statistiques défensives de Rudy Gobert, principalement depuis le début de ces Playoffs NBA. Pour lui, le pivot français profite de sa faiblesse présumée dans le périmètre pour forcer des attaques et limiter le rendement de ses adversaires :

J’en suis au point où je pense que le récit certainement faux, mais largement accepté selon lequel Rudy ne peut pas se défendre dans le périmètre joue massivement en sa faveur. Le nombre de gars qui le défient et qui ne devraient absolument pas le défier est incroyable selon moi.

Le périmètre, c'est cette zone située à l'extérieur de la ligne des lancers francs et à l'intérieur de la ligne des trois points. À plusieurs reprises face aux Warriors, on a vu un Rudy Gobert à son avantage. Il faut dire que le small ball, qui n'est pas la tasse de thé du Tricolore, a fortement perdu de sa valeur chez les Warriors avec l'absence de Steph Curry.

Le pivot de 32 ans n'a pas été élu NBA Defensive Player of the Year à quatre reprises par hasard. Le fait que Golden State n'ait pas encore franchi la barre des 100 points depuis le début de la série n'en est pas un, non plus. Une statistique vérifiée la nuit prochaine ? On ne peut que l'espérer pour notre représentant français.