Les bilans de saison continuent chez WeSportFR. Départ du côté de la Maison Blanche pour jeter un coup d’œil dans le retro des Washington Wizards !

La draft et l'été 2017 :

Après une saison 2016-2017 convaincante, l'heure était à la confirmation et à la stabilité du côté des Sorciers. Une Draft calme, les arrivées de Tim Frazier et de Jodie Meeks compensant les départ de Brandon Jennings et de Bojan Bogdanovic pour alimenter la second unit. Un marché calme, car l'essentiel était ailleurs : prolonger John Wall (pour le max), ainsi qu'un Otto Porter très convoité à la fin de sa dernière année rookie. Agent libre restreint, l'ailier de 25 ans était notamment ciblé par les Nets de Brooklyn qui lui proposeront un gros contrat de 100M sur quatre ans, offre matchée par les Wizards, qui conservent ainsi un des joueurs les plus prometteurs de l'effectif.

La saison :

Quel autre mot que déception ? Malgré une volonté claire de stabilité, les hommes de Scott Brooks ont fait preuve d'une stupéfiante irrégularité tout au long de la saison, alternant le bon et le médiocre sans transition, non aidé il est vrai par un John Wall blessé et qui ne reviendra à son zénith physique qu'à la toute fin de saison, passant le début d'année 2018 à l'infirmerie.

Dès lors, la saison des joueurs de la capitale s'est avérée être une suite illogique de séries positives et négatives, perclue de plus par des problèmes de vestiaire, comme en témoigne les prises de bec entre John Wall, Marcin Gortat et autres Bradley Beal. Un début de saison chaotique, suivie par une période hivernale de très bonne facture, avant de rechuter à nouveau en fin de saison, à l'approche des play-offs. Si les Wizards n'ont jamais vraiment été menacés par une sortie des strapontins qualificatifs pour la post-season, il est peu de dire que la grande majorité des observateurs voyaient les pensionnaires de la Capital One Arena viser autre chose qu'une bien triste 8e place.

Plusieurs explications permettent de comprendre cette saison ratée. Outre la blessure de John Wall, franchise player de l'équipe, le niveau collectif n'a jamais été satisfaisant. Catastrophiques défensivement, irréguliers en attaque, capables de très bonnes prestations comme les victoires face aux Raptors et aux Cavaliers en début d'année, mais aussi de matchs insipides comme la défaite face aux Atlanta Hawks fin décembre; Scott Brooks s'est rapidement retrouvé au centre des critiques, car incapables de fonder un véritable collectif, aussi bien dans le jeu qu'au niveau de la cohésion d'équipe. Malgré tout, quelques moments de joie, comme les sélections de John Wall et de Bradley Beal pour le All-Star Game.

Les Play-Offs

Qualifiés à la 8e place de l'Est, les Wizards représentaient le dark horse par excellence, l'équipe que toute franchise préfère éviter pour un premier tour de play-offs. Mais au final, les coéquipiers d'un John Wall revenu tout feu tout flamme ont montré le même visage qu'en saison régulière : affligeants lors des deux premiers matchs au Canada, plombé par un Bradley Beal en grandes difficultés, le retour à domicile s'est révélé être une bénédiction. Surmotivés, collectivement soudés et portés par un John Wall au niveau stratosphérique, les Sorciers empochent les Games 3 et 4, revenant à égalité sur l'ensemble de la série. Malheureusement, la courte défaite au Air Canada Center lors du Game 5 va plomber mentalement les joueurs de la capitale, qui ne sauront relever la tête, s'inclinant immédiatement derrière lors du match 6 à domicile.

Le MVP de la rédac :

Si certains joueurs se sont révélés, à l'image de Tomas Satoransky, difficile de passer à côté de la grosse saison de Bradley Beal. Raillé pour son inconstance et sa fâcheuse tendance à se blesser fréquemment, l'arrière a fait taire toutes les critiques cette saison, montrant qu'il était un des meilleurs joueurs de la Ligue à son poste. Complet offensivement, investi défensivement, le natif de Saint-Louis a porté la franchise sur son dos en l'absence de John Wall, affichant ses qualités de scoring (22.6 pts de moyenne par match) mais aussi de playmacking. Si ses Play-Offs laissent une sensation d'inachevé, l'arrière de 25 ans a clairement montré l'étendue de sa palette. A confirmer dès la saison prochaine.

Source : sporting news
La saucisse de la rédac :

Après une telle saison, terminée si loin des objectifs de début de saison, il apparaît clair que de nombreux joueurs ont déçu. Parmi eux, difficile de ne pas mentionner la saison insipide d'Otto Porter Jr. Prolongé la saison dernière pour une grosse somme, l'ailier n'a absolument pesé comme il aurait dû le faire. Trop peu impliqué vis-à-vis des attentes placées en lui, qui contraste pourtant avec un talent indéniable, le numéro 22 doit se remettre en question, sous peine de terminer dans la longue liste des joueurs de talents passés à côté de leurs carrières.

En définitive, une saison décevante à bien des égards pour l'équipe de la capitale, qui sera à suivre lors de la Free Agency de cet été et qui devra impérativement s'imposer comme un des cadors d'une Conférence Est qui n'en finit plus de s'affaiblir.