Cette nuit, les Spurs se sont inclinés face aux Warriors. Une défaite qui a permis de découvrir quelques limites au roster de San Antonio. Mais aussi de réaliser un peu plus combien Victor Wembanyama fait déjà partie des grands.

Après avoir défié les Rockets et les Lakers, les Spurs ont affronté un autre poids lourd de la Conférence Ouest. Dans un Frost Bank Center bouillant, la franchise de San Antonio a reçu des Warriors en plein début de crise.

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Sauf que lorsque vous mettez des vétérans comme Draymond Green et Stephen Curry dos au mur, vous prenez le risque d’une réaction immédiate. Résultat : Golden State a décroché son 7e succès de la saison, faisant tomber les Spurs pour la 3e fois depuis octobre (120-125).

Stephen Curry a fait déjouer les Spurs

Sans surprise, Stephen Curry a pris ses responsabilités après un retour dans le 5 de départ de Steve Kerr. Le meneur a même repoussé les limites en pulvérisant un nouveau record NBA. Pourtant, en face, les hommes de Mitch Johnson n’ont pas démérité. Victor Wembanyama et Stephon Castle ont même aligné un triple-double chacun.

En vain. Hier soir, Stephen Curry était plus fort que le collectif de San Antonio. Même si la légende américaine a dû changer sa manière de jouer. La preuve en est avec cette stat hallucinante. Lors du match Spurs – Warriors, Stephen Curry a tiré 16 lancers francs.

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Un chiffre atteint par l’ensemble des joueurs de San Antonio ! Mais alors, qu’est-ce qui a poussé Stephen Curry à modifier son tir ? Car oui. Face à Wemby, le Baby Faced Assassin n’a eu “que” 31,3% de réussite à 3 pts. Un 5/16 évidemment provoqué par le pivot des Spurs mesurant 2m24.

“Wembanyama ? Ça n’a aucun sens”

Avec une moyenne de 42,3% de réussite en carrière, Stephen Curry a dû être inventif pour trouver une faille dans la défense des Spurs. Interviewé en post-game, le meneur des Warriors a confirmé que Wembanyama était la raison N°1 des difficultés rencontrées par Golden State.

“J’ai essayé quelques tirs en rainbow (ndlr : arc-en-ciel) au dessus de lui. Je les ai tous ratés” a dans un premier temps expliqué Curry. “Mais ce n’est pas mon tir qui m’inquiète : Wembanyama vient vous challenger d’une manière qui n’a complètement aucun sens” affirme Stephen Curry.

Mais alors, si même le meilleur marqueur à 3 pts de l’histoire de la NBA vient avancer que la défense de Victor Wembanyama est rugueuse, le débat DPOY est-il déjà clôt ? Non. Parce qu’il reste encore 71 matchs de saison régulière à disputer, et que le Français doit rester en bonne santé. Mais si Wemby continue de monter en puissance, les Spurs pourraient rêver de bien plus que d’une simple qualif pour les Playoffs 2026.