NBA : Wembanyama choque les scouts, “il va écraser toute la ligue”
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L'ailier/pivot des San Antonio Spurs Victor Wembanyama réagit après avoir été victime d'une faute du pivot des New Orleans Pelicans Derik Queen lors de la deuxième mi-temps au Smoothie King Center de La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, aux États-Unis, le 24 octobre 2025. Photo de Stephen Lew-Imagn (Icon Sport).
Et si Victor Wembanyama avait décidé de réécrire son propre jeu ? Après un été intense, le phénomène français semble prêt à franchir un nouveau cap. Plus fort, plus lourd, plus agressif — le Wemby version 2025 n’est plus seulement un prodige technique, mais également un monstre physique en pleine ascension.
“Je peux vous assurer que personne ne s’est entraîné comme moi cet été”, déclarait-il avant le camp d’entraînement des Spurs à la fin de l'été. “C’est mon meilleur été jusqu’à présent. Je me sens mieux, plus fort, et la balance le confirme.”
Ces mots, prononcés avec calme, prennent aujourd’hui tout leur sens. Car dès l’ouverture de la saison à Dallas, le joueur des Spurs a livré une masterclass à 40 points, rappelant qu’il est désormais impossible de le ralentir autrement que par la chance ou par une blessure.
Lors du deuxième de la saison face aux Pelicans, Victor Wembanyama a une nouvelle fois réalisé un très grosse prestation et a remporté son duel face à Zion Williamson avec 29 points et 11 rebonds en 29 minutes. Le Français a néanmoins été exclu après avoir commis 6 fautes.
“Il est plus costaud, plus agressif, il joue avec plus de force. Et s’il reste en bonne santé, il va prendre le contrôle total de la ligue”, confiait un scout de la Conférence Ouest à ESPN.
Wembanyama version 2025 : place à la puissance
Fini les soirées à 8 ou 9 tirs longue distance. Après avoir tenté 8,8 tirs à trois points par match la saison dernière, Wemby a complètement revu son approche. Cet automne, il a choisi une autre voie : dominer près du cercle.
Dans une pré-saison où il a impressionné les observateurs, 75 % de ses tirs provenaient de la peinture, contre seulement 40 % l’an dernier. Même constat du côté de l’agressivité : près du double de lancers francs obtenus (11,8 par 100 possessions contre 6 auparavant).
Résultat ? Un jeu plus direct, plus “américain”, où le géant français n’hésite plus à chercher le contact. Contre Dallas, il n’a tenté que deux tirs derrière l’arc, son plus faible total depuis sa saison rookie, mais il a provoqué onze lancers francs. Un chiffre qu’il n’avait atteint qu’une seule fois sur toute la saison précédente. Face aux Pelicans, Wemby a récidivé avec seulement trois tirs à trois points tentés.
“Il adore jouer en mode bully ball”, glisse une source proche de l’équipe.
Cette métamorphose est peut-être la plus grande évolution du jeu de Wembanyama depuis son arrivée en NBA. Il ne se contente plus de briller par son envergure ou sa finesse : il impose désormais sa loi physiquement dans un rôle de véritable dominant intérieur.
Entre méditation, arts martiaux et travail spécifique sur le corps, Wemby a passé l’été à repousser ses propres limites. Un travail qui semble déjà porter ses fruits.
Coordinateur en chef de We Sport - Habitué du Stade Bollaert-Delelis et de la Trouée d'Arenberg - L'été, je vis pour les exploits de Thibaut Pinot sur les routes du Tour de France - Mon rythme de vie est aussi rapide qu'un tir de Julia Simon