NCAA : qui est Robbie Avila, le Cream Abdul-Jabbar ?
Bien que la fin de la saison NBA attire beaucoup de regards à l'approche des Playoffs, la NCAA va prendre la pôle médiatique aux États-Unis ces prochains jours avec la March Madness. Parmi les joueurs qu'il faudra surveiller, Robbie Avila, un joueur atypique que l'on surnomme le Cream Abdul-Jabbar (le Abdul-Jabbar blanc).
Robbie Avila : la coqueluche d'Indiana State
Parmi les jeunes joueurs qui dominent en NBA ou à l'étranger en vue de la prochaine draft, on retrouve beaucoup de profils athlétiques, longilignes, grands, costaud et dominant. Le joueur que l'on va vous présenter maintenant est totalement l'inverse de cela et se rapproche d'un physique à la Jokic/Doncic. Robbie Avila, sophomore pour l'équipe de NCAA d'Indiana State mesure 2.08m pour 108kg avec une petite bedaine qu'il traine pendant les matchs. Mêlé avec ses grosses lunettes noires épaisses, cela nous donne tout de suite un profil très intriguant au premier coup d'œil tant il dénote des grands gaillards musclés et secs.
Avec ce look, le public américain s'est mis à le surnommé le Cream Abdul-Jabbar (le Abdul-Jabbar blanc). C'est vrai que la ressemblance de ce point de vue là est frappante. Mais Robbie Avila ne fait pas rire que par son physique. Il est plus qu'impliqué dans la réussite de son équipe.
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Tournant à 17.4 points, 6.8 rebonds et 4 passes, le pivot est le meilleur scoreur et joueur des Sycamores. Comme un certain Jokic, il n'a pas le jeu le plus flashy, mais possède un QI Basket très élevé, et est très intelligent dans le jeu. Ses gestes peuvent paraitre peu académique à certains moments, mais ça ne le rend pas moins efficace. En partie grâce à lui, Indiana State est premier de sa conférence et cinquième toutes conférences incluses avec un bilan de 27 victoires pour 5 défaites au global dont 17 succès pour 3 échecs en MVC (Missouri Valley Conference).
Actuellement sur cinq victoires de suite, il est quasiment assuré que les Sycamores participent à la March Madness, une première depuis 2011.
Indiana State : de nouveau populaire depuis… Larry Bird
De manière générale, il ne se passe pas grand chose dans l'Indiana. C'est la campagne la plus totale. Alors, dès qu'une équipe sportive sort du lot, ça se remarque. Et pour la première fois depuis un certain Larry Bird, l'équipe universitaire retrouve une certaine hype. Grâce au côté très atypique de Robbie Avila, l'équipe fait parler d'elle autrement que par les résultats sur le terrain. Fait assez rare pour être souligné, dans l'Indiana. Cette excitation pourrait encore augmenter en cas de bon parcours à la March Madness, scénario qui est totalement envisageable car chaque année, beaucoup de surprises s'y passent. Alors la franchise campagnarde, menée par un pivot un peu grassouillet sur les bords qui perfe, ça ne serait pas plus étonnant que ça.
Le March Madness va surtout être une occasion pour Avila de se montrer, lui qui n'est projeté dans aucune mock draft NBA pour la cuvée 2024. Peut-être qu'avec quelques highlights, une franchise de la grande ligue va se mettre sur le coup pour un second tour, justement à l'instar de Nikola Jokic. En lui souhaitant la même carrière.
