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OL : “C’était dur”, Maitland-Niles se confie sur ses débuts en France

À trois matches de la fin du championnat, l'OL est définitivement sorti des enfers et à l'image de Ainsley Maitland-Niles, ses recrues estivales ont enfin trouvé leur rythme. Un renversement de vapeur qui permet au club de croire en ses rêves de qualification européenne. Que cela soit en remportant la Coupe de France ou par le championnat, les deux futurs rendez-vous des Lyonnais au stade Pierre-Mauroy vont être décisifs.

Qui aurait pu prédire que l'OL serait dans le wagon pour l'Europe après son début de saison catastrophique. En effet, pendant plusieurs journées, les Lyonnais ont végété au fin fond de la Ligue 1 à la recherche d'une bonne dynamique. Finalement, celle-ci a fini par s'enclencher lorsque Pierre Sage a pris les rênes de l'équipe. De la dernière place il y a quelques mois à la 9e place aujourd'hui, Lyon a inversé la tendance là où de nombreuses personnes auraient jeté l'éponge. Au moment de faire les comptes, les Gones (avec un match de retard) se trouvent à cinq points de la sixième place des Lensois. Alors, que ce soit en terminant dans les sept premiers, ou en gagnant leur finale de Coupe de France, le club peut totalement se remettre à faire des rêves européens.

Si Pierre Sage y est pour beaucoup, les joueurs ne vous diront pas le contraire. Il n'y a qu'à observer les états de forme de certains depuis la prise de fonction du jeune entraîneur. Les recrues estivales qui avaient du mal à rentrer dans le moule semblent désormais pleinement intégrées. Que ce soit Clinton Mata ou bien Ainsley Maitland-Niles, la mayonnaise semble enfin prendre. L'article de The Athletic sur l'ancien joueur d'Arsenal en témoigne parfaitement.

OL : après des débuts difficiles, Ainsley Maitland-Niles se plaît en France

La première partie de saison a été à l'image du club pour Ainsley Maitland-Niles. Entre les changements d'entraîneurs, les différents postes auxquels il pouvait jouer, l'Anglais a eu du mal à se faire une place dans le vestiaire. “Ça a commencé très lentement, c'était dur, a expliqué au journal britannique l'ancien joueur d'Arsenal. Je n'ai pas disputé beaucoup de matches au cours de la première moitié de saison. Et puis, c'était épuisant de voir un entraîneur arriver, un passer, puis un autre. Mais nous avons commencé à gagner des matches et à grimper au classement.” Au-delà de grimper au classement, le milieu de terrain polyvalent a vu son temps de jeu grimper depuis la nomination de Pierre Sage.

Alors que le championnat approche de son terme, il compte aujourd'hui 20 apparitions en Ligue 1, puis cinq en Coupe de France. Mais ce qui est le plus marquant sur ses 25 matches disputés, c'est qu'il a été titulaire à 19 reprises. Par son sang-froid, il a aussi marqué le pénalty de l'impressionnante victoire contre Brest (4-3) le 14 avril dernier. Au total, il a inscrit 2 buts et délivré 3 passes décisives toutes compétitions confondues. “C'est bien de jouer à l'étranger parce qu'on en apprend davantage sur soi-même”, raconte celui qui a signé à Lyon jusqu'en 2027.

Actuellement en Master à l'ESJ Lille, je m'avère être un adepte du groundhopping à la recherche de grosses ambiances qui ambitionne de parcourir le globe à travers ses stades de foot. Côté maillot, je fus biberonné au chardon nancéien et au coaching de Pablo Correa. J'ai aussi grandi avec le calme d'Arsène Wenger et les tacles de Laurent Koscielny sur Canal. Mais parce qu'il n'y a pas que le football dans la vie, je vibre tout autant à encourager Thibaut Pinot dans son virage, Julia Simon devant L'Equipe, mais aussi Arthur Fils sur Eurosport.

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