Comme chaque année le Pro Wrestling Illustrated (PWI) dévoile son top 500 des catcheurs de l'année. Pour 2020, Jon Moxley de l'AEW (anciennement Dean Ambrose chez WWE) règne en maître pour la première fois de sa carrière.

Les règles

Avant de dévoiler le top 25, voici quelques informations utiles. Tout d'abord, la période d'évaluation ne s'étend qu'entre juillet 2019 et juin 2020. Les différents critères de notations restent les mêmes : le ratio victoires/défaites, la technique, l'influence dans le milieu du sport et le succès face à la compétition et l'activité. Comme cette année est particulière avec la pandémie de Covid-19, le ratio victoires/défaites a connu des changements pour les lutteurs inactifs. De plus, ceux concernés par le mouvement Speaking Out n'apparaissent pas dans le classement.

Le Top 25

  1. Jon Moxley – AEW
  2. Adam Cole – NXT/WWE
  3. Chris Jericho – AEW
  4. Drew McIntyre – WWE
  5. Tetsuya Naito – NJPW
  6. Kazuchika Okada – NJPW
  7. Cody Rhodes – AEW
  8. Seth Rollins – WWE
  9. Kofi Kingston – WWE
  10. AJ Styles – WWE
  11. Keith Lee – NXT/WWE
  12. Brock Lesnar – WWE
  13. Kenny Omega – AEW
  14. Roman Reigns – WWE
  15. Nick Aldis – NWA/AEW
  16. Bray Wyatt – WWE
  17. Kota Ibushi – NJPW
  18. Rush – CMLL
  19. Braun Strowman – WWE
  20. Jacob Fatu – MLW
  21. Will Ospreay – NJPW
  22. MJF – AEW
  23. Aleister Black – WWE
  24. Kento Miyahara – AJPW
  25. WALTER – NXT/NXT UK/WWE

Pour connaître le reste du classement (payant) : http://pwi-online.com/2020-pwi-500.html

Réactions face au classement 

Comme chaque année, ce classement suscite des réactions exagérées à cause des goûts et des couleurs de chacun. Par exemple il est surprenant de voir Braun Strowman au-dessus de talents comme Will Ospreay, MJF ou WALTER. Ces trois noms sont souvent considérés comme des modèles dans leurs domaines, tandis que Braun Strowman souffre d'un booking souvent bancal et d'un In-Ring assez limité. De même, il est étonnant de voir qu'Aleister Black se trouve aussi haut dans le classement. Le ratio victoire/défaite doit beaucoup l'aider car sa seule défaite en solo est à Raw contre AJ Styles après qu'il est affronté Anderson et Gallows.

Concernant le N°1, Jon Moxley, ses combats face à Kenny Omega et Chris Jericho et son règne toujours actif de champion du monde de AEW justifient sa position. Dans le top 10, on constate toujours une domination de WWE avec 5 catcheurs présents, dont un de chez NXT : Adam Cole. Ce dernier a connu une année folle chez NXT et dans le Main Roster, battant Daniel Bryan et Seth Rollins. Son règne de champion NXT s'inscrit dans les livres d'histoire comme étant le plus long. Son clan, l'Undisputed Era, dominait NXT avec tout l'or sur leurs épaules.

Puis, dans les catcheurs du Main Roster, on retrouve Drew Mcintyre, Seth Rollins, Kofi Kingston et AJ Styles. Chacun d'entre eux possédait au moins un titre important durant la période d'évaluation et/ou dominait sa division.

Enfin, pour finir avec le top 10, Chris Jericho s'est réinventé une énième fois à presque 50 ans et après 30 ans de carrière. Sa catchphrase “Little bit of a bubbly” et son surnom en français “Le Champion” ont fait le tour des réseaux sociaux et est devenu incontournable. Le canadien reste un des meilleurs heel au monde. Pour rester chez AEW, Cody montre que son pari de concurrencer WWE peut être gagnant, rivalisant sans problème avec NXT dans les Wednesday Night Wars. Dans le ring, le fils de Dusty Rhodes se révèle être un face incontournable. Ses rivalités avec le Inner Circle et MJF tout comme sa fin d'année en tant que champion TNT font de lui une figure majeure du monde du catch.

Chez NJPW, Kazuchika Okada et Tetsuya Naito figurent au sommet de la chaîne alimentaire avec encore un long règne de champion Heavyweight IWJP pour Okada et un double règne de champion Heavyweight IWJP et Intercontinental IWJP. Naito est quant à lui devenu le premier double champion chez NJPW. De plus, les deux lutteurs nous ont offert un match grandiose au Tokyo Dome lors de Wrestle Kingdom 14 – Tag 2.

Dans une année perturbée par le Covid-19, les compagnies de catch ont dû s'adapter. La WWE et l'AEW ont continué à huis-clos, tandis que les structures japonaises ne produisaient plus rien pendant le pic de la pandémie. Cette différence de gestion a peut-être coûté des places à certains catcheurs dans ce top prestigieux.