Battu pour la troisième fois de suite en Ligue 1, hier dimanche à Nantes, le RC Lens est dans le dur. Son entraîneur, Will Still, a évoqué son avenir, expliquant que le mercato hivernal avait complètement rebattu les cartes. 

De là à dire que le RC Lens va devoir se méfier et regarder dans le rétroviseur, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Mais une chose est certaine, ces dernières semaines, les Sang et Or ont perdu très gros dans la course à l'Europe.

Si la courte (et rageante) défaite face au PSG avait vite été gommée par des succès contre Angers puis à Montpellier, le club du président Joseph Oughourlian a connu un mois de février noir en Ligue 1, enchaînant trois défaites, avec à chaque fois un carton rouge à la clé. De quoi fragiliser la position de l'entraîneur, Will Still, avant la réception du Havre ce samedi ?

Will Still sonné mais revanchard

Ce match face au HAC peut-elle avoir des allures d'ultimatum pour Will Still ? La réponse est non. Mais en mars, le RC Lens devra aller défier l'OM et le voisin lillois, tout en accueillant un Stade Rennais qui va mieux sous Habib Beye. Autrement dit, les opportunités de se refaire ne sont plus si nombreuses.

En conférence d'après-match, hier dimanche à Nantes, Still a évoqué son avenir, en toute franchise :

C’est compliqué, mais vous pouvez mettre qui vous voulez, ce sera compliqué. Il y a forcément un manque de confiance. Il y a un manque de repères. Je ne dirais pas que tout a changé, mais une grosse partie des choses ont changé. Je sais qu’on est jugé sur le très court terme, que je serai jugé sur ce que je fais maintenant. Vous posez la question à la mauvaise personne… Moi, je suis moi.”

L'ancien technicien du Stade de Reims n'a pas directement pointé du doigt le mercato hivernal qui a vu les Sang et Or perdre des joueurs comme Danso, Samba, Khusanov ou encore Frankowski : “Tout le monde est assez mature et assez grand pour constater ce qu’il s’est passé.” Mais aujourd'hui, son travail est titanesque, un peu à l'image d'un début de saison. Le RC Lens, potentiellement dixième de Ligue 1 le week-end prochain, sait que le temps presse. Will Still, aussi.